lundi, mai 20, 2024
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Un tennisman marocain refuse de jouer contre des Israéliens

LE TENNISMAN MAROCAIN YOUNES LALAMI REFUSE DE JOUER CONTRE DES ISRAÉLIENS

Younes Lalami Laaroussi, le talentueux joueur de tennis marocain, a pris une décision remarquée lors du tournoi de l’ITF (International Tennis Federation), organisé par la Fédération internationale de tennis, en Grèce. Qualifié pour les quarts de finale en double, aux côtés de son partenaire suédois Simon Freund, Younes Lalami Laaroussi a décidé de se retirer du match prévu contre les Israéliens Amit Vales et Lior Goldenberg. Cette décision, qui a pris de court les amateurs de tennis, a été motivée par un acte de protestation contre les attaques israéliennes à Gaza.

Avant cette controverse, Lalami et Freund avaient réussi à battre les Grecs Stefanos Sakellaridis et Michalis Sakellaridis en huitièmes de finale. Cependant, le match suivant contre l’équipe israélienne ne s’est jamais concrétisé, le tennisman marocain préférant se retirer de manière symbolique pour exprimer son désaccord vis-à-vis des événements tragiques à Gaza.

La réaction à cette décision de boycott a été vive sur les réseaux sociaux. Certains estiment que le sport ne devrait pas être mêlé à la politique, critiquant Younes Lalami Laaroussi pour sa décision, tandis que d’autres applaudissent son geste symbolique, considérant cela comme un moyen de sensibiliser aux événements en cours. La Fédération internationale de tennis pourrait sanctionner le joueur marocain dans les prochains jours.

Il est important de noter que ce n’est pas la première fois que des sportifs marocains choisissent de boycotter des rencontres avec des équipes israéliennes. En 2016, l’équipe marocaine de tennis en fauteuil roulant avait pris une décision similaire, entraînant une suspension de deux ans.

Ces actions de boycott, qui avaient disparues après la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, connaissent une résurgence suite à l’intervention militaire illégale d’Israël à Gaza. Depuis le 7 octobre dernier, cette intervention a tragiquement coûté la vie à plus de 14 500 personnes, dont plus de 6 000 enfants et 4 000 femmes. À ces décès s’ajoutent les centaines de victimes non recensées encore sous les décombres et les centaines de personnes qui sont privées de l’usage d’un ou de plusieurs membres et les milliers de blessés, plus ou moins gravement.