CDM 2030 au Maroc : la question des transports
CDM 20230 : LA QUESTION DES TRANSPORTS EST AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS
Alors que le Maroc a été choisi pour coorganiser la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, la question cruciale des transports est au centre des préoccupations.
Un événement sportif d’une telle envergure exige une préparation exceptionnelle et une infrastructure de transport moderne, offrant des services de qualité, de confort et d’innovation, plutôt que de s’appuyer sur des méthodes logistiques traditionnelles qui sont devenues obsolètes dans de nombreuses parties du monde.
Dans ce contexte, l’idée de mettre en place un réseau de métro à Casablanca prend de l’importance. Ce projet, qui avait été mis de côté pendant de nombreuses décennies, fait aujourd’hui son retour.
L’objectif principal du métro est d’améliorer les transports en commun dans la ville de Casablanca, qui souffre de graves problèmes de congestion routière en raison de la croissance démographique rapide.
Ce projet a été entamé dans les années 1970, mais il a été interrompu et repris à plusieurs reprises. La dernière tentative a eu lieu en 2013, lorsque la ville a annoncé la construction d’une ligne de métro aérien de 15 kilomètres, reliant le quartier de Sidi Moumen à la rue de la Corniche, près de la mosquée Hassan II. Cependant, le 30 juin 2014, la municipalité de Casablanca a abandonné ce projet de métro en raison de son coût élevé. À la place, la ville a décidé de se concentrer sur l’extension de ses lignes de tramway.
Le projet de métro a été mis de côté sous l’ancien maire Mohamed Sajid et remplacé par le développement du tramway existant.
En raison des défis liés à la construction d’un métro souterrain dans la ville (impossibilité de creuser pour créer un métro souterrain), les habitants de Casablanca attendent depuis des décennies la réalisation d’une ligne de métro aérien.
Casablanca, la plus grande ville du Maroc avec une population d’environ cinq millions d’habitants, dispose d’une ligne de tramway inaugurée en décembre 2012. Cependant, en raison de la croissance rapide de la population et de l’expansion urbaine d’environ un million d’habitants, de nouvelles solutions sont nécessaires pour résoudre les problèmes logistiques.
Moulay Hafid Elalamy, ancien ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Investissement et de l’Économie numérique, a également exprimé son soutien à l’idée de mettre en place un monorail à Casablanca pour faire face aux embouteillages, en particulier aux heures de pointe. Il estime que la construction de lignes de tramway ne fait qu’aggraver la complexité du problème dans la capitale économique du Maroc.