vendredi, novembre 1, 2024
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Echourouk: Oujda, une ville algérienne depuis la préhistoire

CHAÎNE DE TÉLÉVISION PRIVÉE ALGÉRIENNE ECHOUROUK : OUJDA, UNE VILLE ALGÉRIENNE « DEPUIS LA PRÉHISTOIRE »

Selon la chaîne de télévision privée algérienne Echourouk, Oujda, le plus grand centre urbain de la région de l’Oriental au Maroc, aurait été qualifiée de « ville algérienne depuis la préhistoire » (sic).

Cette affirmation a été faite lors de l’émission « 60 minutes de vérité » consacrée à l’histoire et diffusée le dimanche 18 juin.

Un vétérinaire du nom de Mohamed Doumi a été invité à présenter des arguments en faveur de cette thèse.

Mohamed Doumi, qui se présente comme un vétérinaire « analyste historique indépendant », soutient que la cité orientale d’Oujda serait en réalité un territoire appartenant à l’Algérie, même si les frontières de ce dernier n’ont pas été définies à l’époque préhistorique.

Il précise cependant qu’il n’est pas historien, mais qu’il propose plutôt ses « interprétations de certains épisodes de l’Histoire, basées sur des sources auxquelles le simple citoyen n’a pas accès ».

Selon ces révélations inédites, Oujda aurait une histoire méconnue qui en ferait une ville algérienne depuis la préhistoire jusqu’en 1813.




Selon l’invité de l’émission, cette découverte s’appuie sur des sources historiques.

Il affirme que lors de la création de l’État algérien contemporain au début du XVIe siècle, avec Alger comme capitale, Oujda faisait partie de son territoire.

Cela s’explique par le fait que la ville était alors sous le contrôle du sultanat amazigh Zianide (1240-1554) de Tlemcen.

Oujda aurait également été gouvernée par d’autres dynasties amazighes telles que les Hammadites (1014-1152), les Zirides (972-1148), ainsi que les royaumes d’Altava (578-708) et de Numidie (IVe siècle av. J.-C. – 46 av. J.-C.), a-t-il souligné.

Ces éléments historiques méconnus révèlent un lien potentiel entre Oujda et l’Algérie depuis des périodes anciennes.

Continuant sur sa lancée, le vétérinaire passionné d’Histoire a avancé que Oujda était sous le contrôle du Maroc à partir de 1813, lors de la révolte du bey d’Oran contre le pouvoir d’Alger.

À cette époque, le Maroc faisait partie du vaste territoire des Alaouites, gouverné par Moulay Slimane (1792-1822).




Selon Mohamed Doumi, le sultan a profité du chaos dans l’ouest algérien pour s’emparer d’Oujda et peut-être a-t-il également tenté de rallier Tlemcen à sa cause.

Selon ses interprétations, l’État algérien était impliqué avec les juifs dans l’exportation de blé vers la France, dans un contexte de querelles entre les deys d’Algérie, l’Italie, la France et l’Espagne, ainsi que dans le déclin de la puissance navale et de l’industrie militaire d’Alger, marquant une période humiliante pour l’Algérie.

En Algérie, le vétérinaire amateur d’Histoire Mohamed Doumi n’est pas le premier à avancer l’idée qu’Oujda serait algérienne.

En octobre dernier, lors de la controverse sur les origines du Zellige, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadl Baadji, a exprimé sa colère contre le Maroc, l’accusant de « s’approprier les terres algériennes d’avant l’indépendance ».

Il a également affirmé que Oujda et Guercif étaient des villes algériennes.

Avec une insolente assurance impertinente, il a soutenu que le tracé des frontières réalisé par la France avait favorisé le Maroc, en échange de l’engagement du sultan Moulay Abderrahmane dans une guerre contre l’Emir Abdelkader d’Algérie.