La femme médecin-gendarme: rigueur militaire et dévotion face à la pandémie
La femme médecin-gendarme: rigueur militaire et dévotion face à la pandémie
Malgré les risques élevés liés au nouveau coronavirus covid-19, le personnel médical militaire et paramilitaire se dresse en mur infranchissable contre la propagation de la pandémie. Au milieu de cette bataille acharnée, la femme médecin-gendarme sert en silence et fait preuve de dévotion et de sacrifice inconditionnels.
Dès l’éclatement de la pandémie, les femmes médecins-gendarmes, à l’instar de leurs collègues hommes et femmes des autres secteurs, se sont aussitôt mobilisées avec une discipline sans pair, pour préparer les infrastructures sanitaires nécessaires et coopérer avec les médecins civils pour protéger les Marocains et les étrangers résidant dans le Royaume contre le virus.
Ainsi, les femmes-gendarmes ont œuvré à faire valoir leurs capacités professionnelles en matière d’épidémiologie, aussi bien au niveau de l’analyse qu’en termes de prévention, s’attelant aux préparations intensives et proactives de la réponse à la Covid-19.
Parmi les efforts déployés à cet égard, figure la contribution de ces femmes aux activités du Laboratoire d’Analyse et de recherche médicales de la Gendarmerie Royale.
Celle-ci dispose de capacités techniques certifiées en matière de qualité et de précision du diagnostic de l’infection virale, dont la Covid-19.
Après un an d’attente, de frustration, de fatigue, mais aussi d’espoir, la femme médecin-gendarme reste mobilisée, prête à contribuer à tous les efforts visant à faire face au virus, ainsi qu’à encadrer les opérations de vaccination, qui ont fait du Royaume un exemple.
Le lieutenant-colonel, Sanaa Belouiz, incarne justement ce modèle du médecin-gendarme qui s’est mobilisé aussitôt dans les premiers rangs, sans que, à aucun moment, la fatigue et le stress ne l’emportent sur son enthousiasme et sa vivacité, qu’elle transmet à tous les membres de son équipe. C’est avec fierté que la membre du service central de santé de la Gendarmerie Royale s’exprime.
Elle évoque, dans une interview à la MAP à l’occasion de la journée internationale de la femme, le rôle important que joue la femme médecin-gendarme dans le domaine de la médecine, en particulier durant la pandémie, qui l’a propulsé au-devant de la lutte aux côtés de ses collègues hommes du personnel médical et paramédical.
Un coup d’œil sur le parcours académique du lieutenant-colonel Sanaa Belouiz suffit pour conclure à la volonté de cette femme d’allier la fermeté du gendarme et l’affection du médecin.
Mme Belouiz a rejoint les rangs de la Gendarmerie Royale en tant que médecin généraliste après avoir obtenu en 2001 son diplôme de l’École royale du Service de santé militaire. Le Dr lieutenant-colonel a assumé plusieurs fonctions dans différents domaines.
Ceci y compris dans la clinique de la famille à Sala El Jadida et dans l’Unité du Groupe des légions mobiles à Salé, avant d’intégrer le Service central de santé à Rabat, où ses tâches consistent principalement en la prévention, le traitement, le suivi, ainsi que la médecine du travail.
Cette dermatologue, spécialisée dans la médecine du sport, la médecine d’urgence, le diabète et la médecine nutritionnelle, entre autres spécialités, a indiqué que les deux piliers de son travail au milieu de la pandémie sont la prévention, à travers des campagnes de sensibilisation des gendarmes et leurs familles dans les casernes à la gravité de la pandémie et aux moyens de prévention, et les actions liées au traitement.
C’est-à-dire la programmation des analyses médicales, des tests de détection de la Covid-19 (tests PCR), l’investigation, le traitement ainsi que le suivi des cas confirmés et des cas actifs, outre la vaccination. Les gendarmes reçoivent la deuxième dose du vaccin dans une ambiance à la fois d’optimisme et de gratitude.
C’est ce qu’a tenu à assurer le Dr lieutenant-colonel Sanaa Belouiz.
Les efforts de la femme médecin-gendarme offrent en effet un exemple de solidarité nationale entre les civils et les militaires dans les circonstances difficiles qui sont imposées par la pandémie, le tout dans le cadre de la discipline militaire qui ne laisse aucune place au hasard et dans le cadre des différentes mesures sanitaires permettant la prévention contre la covid-19.