Amnesty International n’a pas fourni les preuves de son accusation contre le Maroc
Amnesty International n’a pas fourni les preuves de son accusation contre le Royaume du Maroc
Dans sa réponse, la SG par intérim d’Amnesty International n’a pas fourni les preuves matérielles que le gouvernement marocain n’a cessé de demander, affirme le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani.
La réponse de la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International (AI), Julie Verhaar, n’a pas fourni les preuves matérielles que le gouvernement marocain n’a eu de cesse de demander à l’Organisation depuis la publication de son rapport, qui renferme des accusations infondées contre le Maroc et qui était assorti d’une campagne médiatique internationale à des fins de diffamation et de condamnation, a affirmé vendredi le Chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani.
« Dans le gouvernement marocain, nous insistons toujours à nous faire parvenir une copie du rapport d’expertise scientifique adoptée pour adresser ces accusations infondées ou de le rendre public, au lieu de publier un rapport truffé d’expressions qui renvoient à des hypothèses en contradiction avec les critères scientifiques de l’expertise, ce qui en fait des jugements hypothétiques, avancés comme sûrs dans le rapport.
Ce ne sont que de simples expressions dépourvues de tout fondement scientifique pour prouver le lien des infiltrations présumées de téléphones donnés avec le Maroc », a déclaré M. El Othmani à la MAP. Il a ajouté que le Maroc, qui a adopté dans la gestion de ce dossier avec AI une approche responsable, logique et transparente s’appuyant uniquement sur la preuve scientifique, demeure ouvert au dialogue constructif qui requiert de cette organisation internationale de présenter des preuves étayant ses allégations ou de revoir sa position en tant que signe de bonne foi pour rétablir la confiance, une condition nécessaire à la réussite de tout dialogue.
M. El Othmani a rappelé qu’il a reçu jeudi soir une lettre de Mme Verhaar en réponse à la lettre qu’on lui a adressée le 1er juillet 2020 demandant des preuves matérielles étayant les accusations et les allégations contenues dans le rapport d’AI, publié le 22 juin 2020.
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