dimanche, novembre 23, 2025
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Safi : tué, son cadavre a été jeté en pâture à des chiens errants

Un crime d’une barbarie extrême secoue la région de Safi : un jeune homme retrouvé atrocement mutilé dans un lieu isolé du douar Hrarta. La gendarmerie royale mène une enquête urgente pour identifier les responsables, sur fond de tensions familiales et de rumeurs contradictoires.

Crime atroce à Safi : la gendarmerie enquête sur l’assassinat d’un jeune homme retrouvé mutilé à Hrarta

La région de Safi est en émoi après la découverte du corps sauvagement mutilé d’un jeune homme d’une vingtaine d’années dans un endroit isolé du douar Hrarta. Jetée en pâture à des chiens errants, la victime a subi des actes de torture d’une violence extrême. Les enquêteurs de la gendarmerie royale se mobilisent pour démêler les circonstances de ce crime d’une brutalité inédite et en identifier les auteurs.

Un crime d’une violence inouïe qui choque toute la région

Le mercredi 19 novembre, les habitants du douar Hrarta ont été confrontés à une scène glaçante. Le corps d’un jeune homme, atrocement mutilé, a été découvert dans une zone agricole isolée. Selon les premières constatations relayées par le quotidien Assabah, la victime aurait été ligotée à l’aide de fil de fer, torturée au fer rouge, puis frappée violemment à la tête et au cou avec une arme blanche.

Les enquêteurs soulignent la brutalité extrême des sévices infligés. Totalement dévêtue et abandonnée sur place, la victime aurait été livrée aux chiens errants, illustrant la barbarie des auteurs du crime.

La gendarmerie royale de Safi mobilisée dans une enquête urgente

Alertés par la découverte du cadavre et la cruauté manifeste des actes commis, les éléments de la gendarmerie royale ont immédiatement lancé une enquête approfondie. Leur priorité : reconstituer la chronologie du drame et comprendre les motivations derrière un acte d’une telle sauvagerie.

Très rapidement, leurs investigations ont mené à l’interpellation d’un suspect. Celui-ci a été pointé du doigt par la famille du défunt comme étant le principal responsable. Il fait actuellement l’objet d’un interrogatoire sous la supervision du procureur général du Roi près la cour d’appel.

Une piste privilégiée : un règlement de comptes à caractère familial

D’après des sources proches du dossier citées par Assabah, une piste s’impose : celle d’un règlement de comptes d’ordre familial. Le père d’une mineure aurait découvert une relation impliquant sa fille et la victime. Animé d’un profond désir de vengeance, il aurait alors attiré le jeune homme dans un guet-apens et orchestré le supplice qui lui a été infligé.

Cette version des faits demeure toutefois à confirmer, en raison de contradictions persistantes dans les témoignages recueillis et les rumeurs circulant au douar.

Les expertises scientifiques attendues pour faire éclater la vérité

Pour lever toute ambiguïté, les enquêteurs s’appuient désormais sur les analyses techniques et scientifiques. Les résultats de l’autopsie, les examens médico-légaux, ainsi que les expertises sur les lieux du crime seront déterminants pour retracer les faits, établir la cause exacte du décès et identifier tous les acteurs impliqués.

Les autorités affirment vouloir aller au bout de cette affaire afin de confondre les coupables et rendre justice à la victime d’un acte que beaucoup décrivent déjà comme l’un des crimes les plus atroces qu’ait connus la région.