Maroc : un scandale dans un établissement français
Polémique à Rabat : un recueil de poésie jugé inapproprié dans un établissement de la mission française
Une vive controverse secoue actuellement un établissement de la mission française à Rabat. Plusieurs parents d’élèves dénoncent l’introduction, dans le cadre du programme scolaire, d’un recueil de poésie contenant des passages jugés à caractère sexuel explicite, estimant qu’il est inadapté à un public mineur.
Un livre au contenu controversé
L’affaire concerne une classe de 4ᵉ, composée d’élèves âgés de 14 à 15 ans. Dans le cadre d’un exercice de lecture en cours de français, les enseignants ont proposé l’ouvrage Ce besoin d’aimer pour aimer, une anthologie poétique dirigée par André Velter.
Présenté comme une œuvre consacrée au thème universel de l’amour, le recueil contient cependant, selon plusieurs parents, des textes à connotation sexuelle explicite, allant bien au-delà du registre érotique classique.
Certains passages emploieraient un vocabulaire cru, des descriptions jugées choquantes, et feraient référence à des situations impliquant des mineurs, suscitant un profond malaise chez les familles.
La colère des parents d’élèves
Informés du contenu du livre, de nombreux parents ont immédiatement saisi la direction de l’établissement.
Dans leurs courriels, ils exigent le retrait immédiat du recueil du programme, la mise en place d’un audit sur l’ensemble des supports littéraires accessibles aux élèves et la convocation d’une réunion d’explication avec la direction et les enseignants concernés.
Certains parents, estimant que les faits pourraient relever d’une exposition de mineurs à des contenus à caractère sexuel, envisageraient même des actions en justice.
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La réponse de l’établissement
Face à la polémique, la direction de l’établissement a réagi par un message officiel adressé aux familles.
Elle y reconnaît qu’un ouvrage au contenu inapproprié a effectivement été distribué aux élèves dans le cadre du cours de français, confirmant qu’il s’agit bien du recueil mentionné.
L’administration a demandé aux parents de retirer immédiatement le livre de la portée de leurs enfants afin d’éviter toute consultation supplémentaire.
Elle s’est également engagée à communiquer prochainement les mesures prises et à « réparer du mieux possible cet incident regrettable », tout en promettant un suivi pédagogique et institutionnel dès la rentrée prochaine.
Une affaire qui relance le débat sur les supports pédagogiques
Cet épisode relance le débat, au sein des établissements scolaires internationaux, sur le contrôle du contenu des ouvrages proposés aux élèves et sur la responsabilité éducative des enseignants face à des textes littéraires pouvant heurter la sensibilité des mineurs.