lundi, novembre 3, 2025
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Sahara Marocain : le Maroc célèbre une victoire historique à l’ONU

Une victoire historique du Maroc au Conseil de sécurité : l’aube d’une nouvelle ère de souveraineté et de paix

Un aboutissement de cinquante ans de lutte nationale

Après un demi-siècle d’efforts politiques, diplomatiques et militaires, le Maroc célèbre une victoire historique au Conseil de sécurité de l’ONU. La résolution 2797 consacre définitivement la souveraineté du Royaume sur son Sahara, marquant la fin d’un long combat mené avec constance et détermination.

Vendredi soir, dans tout le pays, des millions de Marocains sont descendus dans les rues pour exprimer leur fierté et leur joie. Cette décision des Nations Unies est perçue comme l’aboutissement d’un demi-siècle de sacrifices, de patience et de persévérance nationale. Elle couronne la vision d’un État resté fidèle à ses principes, attaché à son intégrité territoriale et à la légitimité historique de ses droits.

La fin d’un projet séparatiste et d’une illusion géopolitique

Derrière les célébrations marocaines, c’est une autre réalité qui s’impose de l’autre côté de la frontière : celle d’un échec. Ce n’est pas la défaite d’un « peuple opprimé », mais celle d’un projet politique construit sur la manipulation et la désinformation. Depuis les années 1970, un plan, inspiré et soutenu par Alger, visait à créer un pseudo-État au sud du Maroc, afin d’obtenir un accès stratégique à l’océan Atlantique.

Ce projet a exploité des milliers de réfugiés et transformé une cause humanitaire en instrument géopolitique. L’annonce par le Roi Mohammed VI de l’Initiative de l’Atlantique a accéléré la déconstruction de cette chimère, en proposant une alternative concrète de coopération régionale et d’ouverture économique. La résolution 2797 vient enfoncer le dernier clou dans le cercueil de cette entreprise, confirmant la pertinence et la légitimité de la voie marocaine : l’autonomie sous souveraineté nationale.

La reconnaissance internationale d’un droit historique

Pour le Maroc, cette décision du Conseil de sécurité ne se résume pas à une victoire diplomatique ; elle scelle la reconnaissance mondiale d’une vérité historique. Le Sahara a toujours fait partie intégrante du territoire marocain. La récupération du Sahara dit « occidental » constitue donc le parachèvement d’un processus de réintégration nationale.

Certains rappellent d’ailleurs que de vastes portions de l’Ouest algérien faisaient historiquement partie du Maroc avant la colonisation. Ce sujet demeure tabou chez le voisin de l’Est, au point que toute évocation de cette réalité historique, comme l’a vécu l’écrivain Boualem Sansal, peut conduire à la répression et à la censure. Cela l’a conduit en prison pour… haute trahison.

Le discours royal : une vision pour l’avenir

Dans son allocution du 31 octobre 2025, le Roi Mohammed VI a qualifié cette date de « tournant historique dans l’histoire moderne du Maroc », affirmant qu’il y a désormais « un avant et un après le 31 octobre 2025 ». Le Souverain a replacé cette victoire dans une continuité historique : chaque succès diplomatique, a-t-il souligné, n’est pas une finalité, mais le point de départ d’une nouvelle étape dans la construction nationale.

Le discours royal s’articule autour de trois grandes orientations stratégiques, dessinant les contours du Maroc de demain.

1. La mise à jour du projet d’autonomie

Le Royaume s’apprête à actualiser le plan d’autonomie présenté en 2007 aux Nations Unies. Ce document de référence, salué pour son réalisme et sa crédibilité, sera enrichi afin de renforcer la participation des populations locales, approfondir la décentralisation et consolider la gouvernance régionale dans le Sahara marocain. L’objectif est de faire de ce modèle un pilier de la démocratie territoriale et du développement durable.

2. L’appel solennel aux Marocains de Tindouf

Dans un geste empreint d’humanité et de responsabilité, le Roi a lancé un appel à tous les Marocains retenus dans les camps de Tindouf. Leur offrant une chance historique de retour, le Souverain a promis une réintégration digne et durable : retour auprès de leurs familles, participation à la vie locale et contribution active à la construction d’un Maroc uni et prospère. Cet appel va au-delà du symbole : il constitue un engagement royal et moral envers ces compatriotes.

3. L’ouverture régionale et la coopération maghrébine

Enfin, le Roi Mohammed VI a réaffirmé la vocation du Maroc à être un acteur de paix et de développement régional. En tendant une main fraternelle au président algérien pour renouer le dialogue et en appelant à la relance de l’Union du Maghreb arabe, le Souverain inscrit sa vision dans un horizon collectif. Il plaide pour un Maghreb réconcilié, fondé sur la coopération, la stabilité et la prospérité partagée.

Vers un nouvel humanisme marocain

Au-delà du succès politique, cette victoire traduit l’émergence d’un nouvel humanisme marocain, fondé sur la réconciliation, la dignité et la paix. Le Roi Mohammed VI transforme un triomphe diplomatique en message universel : celui du vivre-ensemble et du respect mutuel. Fort de sa légitimité historique et de sa maturité institutionnelle, le Maroc choisit la paix plutôt que la revanche, la coopération plutôt que la confrontation.

Une main tendue à l’Algérie : l’heure des choix

Alors que le conflit du Sahara semble toucher à sa fin, cinquante ans après la Marche verte, une question demeure : l’Algérie saisira-t-elle la main tendue du Roi Mohammed VI ? Le discours royal invite à dépasser les rancunes du passé et à bâtir des relations nouvelles fondées sur le dialogue et l’intérêt commun. Le choix appartient désormais à Alger : celui de la réconciliation et du progrès, ou celui de l’isolement et de la discorde.