mercredi, octobre 1, 2025
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Le Figaro : il sera de plus en plus facile de voyager au Maroc

Voyager au Maroc, bientôt plus simple que jamais

Bonne nouvelle pour les voyageurs avides de découvertes : se déplacer au Maroc n’a jamais été aussi facile, et le sera encore davantage dans les prochaines années. C’est ce que souligne un article du journal quotidien de la presse nationale française Le Figaro, publié le 1er octobre, qui met en avant la transformation en cours de l’offre de transport dans le Royaume, ouvrant la voie à des itinéraires autrefois jugés improbables.

Des contrastes accessibles en quelques heures
Il est désormais possible de passer en une journée de la douceur des plages d’Agadir au tourbillon de la médina de Fès, ou encore de découvrir le Maroc moderne à Rabat avant de s’initier au kitesurf à Dakhla, aux confins du pays. De tels enchaînements, autrefois trop longs et fastidieux, deviennent désormais une réalité pour les voyageurs grâce à l’essor du transport aérien et ferroviaire.

L’essor du transport aérien intérieur
Après la pause forcée due à la pandémie, le ciel marocain s’est rapidement réouvert. En janvier dernier, trois nouvelles liaisons domestiques ont été inaugurées depuis Rabat : Rabat-Oujda et Rabat-Nador opérées par Air Arabia, ainsi que Rabat-Dakhla par Royal Air Maroc. Fini l’époque où il fallait impérativement passer par Casablanca pour relier deux villes.
Royal Air Maroc prévoit d’étendre encore son réseau avec une cinquantaine de liaisons intérieures à terme. De son côté, Ryanair s’impose comme un acteur incontournable : avec désormais quatre bases au Maroc, la compagnie aérienne low cost dessert 13 aéroports, dont Dakhla, et opère 11 lignes domestiques, dont cinq au départ de Tanger. Les prix sont très compétitifs : un Tanger-Marrakech coûte à peine 25 euros pour 1h20 de vol.
Parallèlement, l’expérience passager s’améliore grâce à une meilleure gestion des flux dans les aéroports et des installations modernisées, y compris pour les vols intérieurs longtemps négligés.

Le rail, une alternative durable et compétitive
Pour ceux qui privilégient le train, les perspectives sont tout aussi prometteuses. L’extension de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech, prévue pour 2030 à l’approche du Mondial de football co-organisé avec l’Espagne et le Portugal, transformera les déplacements. Les temps de trajet seront considérablement réduits :
– Tanger-Rabat : 1h au lieu de 1h20
– Tanger-Casablanca : 1h30 au lieu de 2h10
– Tanger-Marrakech : 3h au lieu de 5h15 actuellement (et 8h avant la première LGV en 2018).
Le tout à des prix accessibles : moins de 20 euros pour un Tanger-Marrakech en seconde classe semi-flex. L’ONCF entend ainsi positionner le train comme colonne vertébrale de la mobilité durable au Maroc, tout en offrant une alternative crédible à l’avion.

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Et bientôt un RER à Casablanca ?
Enfin, le Maroc envisage la mise en place d’un RER dans la métropole casablancaise, afin de répondre à l’augmentation du trafic automobile et aux embouteillages chroniques. Si l’image n’est pas forcément séduisante pour les Franciliens, elle représente une avancée majeure pour fluidifier les déplacements urbains et périurbains dans le Royaume.
En bref, qu’il s’agisse de l’avion ou du rail, le Maroc est en train de révolutionner sa mobilité intérieure, facilitant la découverte d’un pays où la diversité culturelle, géographique et humaine se vit désormais sans contrainte de temps.