lundi, avril 21, 2025
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Sahara marocain : vers la fin inéluctable du conflit artificiel

Sahara marocain : vers la fin inéluctable du conflit artificiel

Diplomatie marocaine : vers la consécration internationale du plan d’autonomie au Sahara marocain
Sous l’impulsion stratégique du roi Mohammed 6, le Maroc a su inscrire sa diplomatie dans une logique de réalisme, de constance et de résultats. Une ligne de conduite qui a permis au Royaume de marquer des points décisifs sur l’échiquier international dans le dossier du Sahara dit occidental. La récente déclaration de l’administration américaine, appelant à des négociations directes basées sur l’initiative marocaine d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, confirme un tournant irréversible dans la perception mondiale de ce conflit artificiel régional alimenté par l’Algérie.

Une dynamique diplomatique bien rodée
Depuis plusieurs années, la diplomatie marocaine a progressivement opéré un glissement d’une posture défensive à une stratégie proactive, mettant en avant une vision constructive et réaliste pour l’avenir du Sahara dit occidental. Le plan d’autonomie, présenté en 2007 par le Maroc comme la solution politique crédible et de compromis, s’impose désormais comme la seule base sérieuse pour une issue durable. Ce positionnement gagne du terrain à l’international, en particulier auprès des grandes puissances, à l’image des États-Unis ou encore de la France, qui ont réitéré leur soutien clair à cette approche.

L’échec d’un agenda régional paralysant
Face à cette montée en puissance diplomatique du Maroc, l’Algérie, principal soutien du groupe séparatiste qui se fait appeler « polisario », apparaît de plus en plus isolée sur la scène internationale. Malgré des dépenses considérables, Alger peine à convaincre et c’est un euphémisme. Son soutien à cette entité séparatiste perçue comme artificielle (voire comme terroriste) par une large majorité des chancelleries est de plus en plus remis en question. Selon plusieurs observateurs, cette posture s’inscrit davantage dans une logique de guerre d’influence régionale que dans une véritable volonté de résolution du conflit.

Une conjoncture internationale propice à une résolution
Dans ce contexte, le moment semble opportun pour la communauté internationale de faire avancer le processus de règlement, longtemps empêtré dans des blocages stériles. Alors que le continent africain aspire à davantage d’intégration et de stabilité, la consolidation du Sahara marocain en tant que pôle de développement et de sécurité s’aligne avec les priorités de la région et de ses partenaires économiques.

À travers ses projets structurants dans les provinces du Sud (ports, infrastructures, investissements dans les énergies renouvelables, etc.) le Maroc ne se contente pas d’un discours politique : il matérialise sur le terrain sa vision du Sahara comme un levier de prospérité régionale.

Une vérité consolidée par les faits
L’éditorialiste du quotidien arabophone Al Akhbar souligne que, face à la constance diplomatique marocaine, les tentatives d’Alger pour entretenir ce conflit apparaissent de plus en plus comme un stratagème de politique interne, visant à détourner l’attention de ses propres enjeux. Dans ce bras de fer qui dure depuis des décennies, les faits s’accumulent en faveur de la souveraineté marocaine, consacrant une évidence historique et territoriale que ni le temps ni les financements adverses ne semblent pouvoir remettre en cause.

Le dossier du Sahara marocain entre ainsi dans une phase décisive, où la réalité géopolitique semble enfin s’aligner sur l’histoire et le droit. La reconnaissance de l’autonomie marocaine sous souveraineté marocaine comme seule voie crédible pour une paix durable ne relève plus d’une hypothèse, mais d’un consensus diplomatique émergent. En ce qui concerne l’Algérie, avoir un accès à l’atlantique en se servant du « polisario » comme proxy ne relève plus d’un rêve, mais d’une chimère.