Voici pourquoi un algérien refuse de porter le maillot du Raja Casablanca

L’affaire entourant le joueur algérien Yousri Bouzok, évoluant au Raja Club Athletic (Raja Casablanca), connaît un nouveau développement. Selon un média algérien rapportant l’information le 28 novembre, Yousri Bouzok aurait officiellement demandé la résiliation de son contrat pour « raisons familiales ». La même source précise que cette décision serait motivée par le décès de son père l’été dernier, une tragédie qui aurait profondément bouleversé le joueur, suscitant en lui un besoin urgent de se rapprocher de sa famille en Algérie.

Cependant, d’autres éléments viennent compléter ce récit. La décision de Yousri Bouzok intervient également après qu’il aurait refusé de porter un maillot du Raja affichant une carte du Maroc intégrant son Sahara atlantique (dit occidental). Cette situation a entraîné une vague de menaces (même de mort) à son encontre, notamment de la part de certains cercles liés au régime algérien et d’individus influencés par leur propagande anti-marocaine quotidienne. Ces pressions, qui ciblent également sa famille, seraient à l’origine de son souhait de quitter le club pour ne pas les mettre en danger. On doit toutefois noter que sur une ancienne photo (présente sur la photo d’illustration), il cache (délibérément ?) le sud du Maroc…

Il est important de noter que Yousri Bouzok avait précédemment porté ce maillot sans qu’aucune controverse n’émerge. Ce n’est qu’après que des tensions politiques et une montée de la propagande hostile dans le contexte algérien auraient exacerbé les réactions, rendant la situation plus délicate pour les joueurs algériens évoluant au Maroc.

Ce cas rappelle une situation similaire survenue en janvier 2023, impliquant Djamel Benlamri, ancien défenseur du Wydad Athletic Club (WAC). Alors que l’équipe se préparait pour le Mondial des clubs au Maroc, Djamel Benlamri avait également demandé à quitter le club, invoquant des « raisons personnelles ». Peu après, il avait rejoint Al Wasl, aux Émirats arabes unis.

Ces incidents mettent en lumière l’influence de facteurs politiques et sociaux sur les carrières des joueurs, dans un contexte marqué par des tensions régionales alimentées par le régime algérien.