jeudi, novembre 21, 2024
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ONU: des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité d’Israël

ONU: des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité de la part d’Israël

Résumé du rapport de l’ONU sur les victimes civiles à Gaza (novembre 2023 – avril 2024)
Le dernier rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains expose en profondeur les violations du droit international commises lors du conflit armé entre Israël et Gaza. Les faits présentés révèlent de très nombreuses infractions considérées comme des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, et potentiellement même un « génocide », selon les termes du rapport.

Proportion des victimes et analyse des morts civiles
Le rapport, basé sur des données vérifiées, indique que près de 70 % des 8 119 victimes recensées étaient des femmes et des enfants, reflétant une tendance signalée par les autorités de Gaza et confirmée par l’ONU. Cette répartition est, selon Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat, représentative des 34 500 décès estimés dans la région au cours des six premiers mois du conflit. Les vérifications indiquent que sur les décès recensés, 3 588 étaient des enfants et 2 036 des femmes. Cette proportion, jugée préoccupante, soulève des questions graves sur le respect des principes fondamentaux du droit humanitaire, notamment la distinction entre cibles civiles et militaires ainsi que la proportionnalité des attaques.

Positions divergentes et réactions internationales
La communauté internationale, notamment l’ONU et divers gouvernements, accorde une certaine crédibilité aux données fournies par le ministère de la santé de Gaza. Israël, cependant, conteste la fiabilité de ces chiffres depuis le début des hostilités, arguant que ses frappes visent principalement des cibles militaires, notamment les combattants du Hamas. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits humains, Volker Türk, a pour sa part dénoncé « un niveau de pertes civiles sans précédent », qu’il considère comme le résultat d’un non-respect manifeste des normes du droit humanitaire international.

Contexte et déroulement des attaques
L’étude montre qu’environ 80 % des décès vérifiés sont survenus lors d’attaques sur des bâtiments résidentiels, tandis que 90 % des victimes recensées ont péri lors d’incidents ayant fait cinq morts ou plus. Ces chiffres suggèrent une concentration d’attaques dans des zones densément peuplées, où la population civile est particulièrement vulnérable, et alimentent le débat sur les pratiques militaires en zone urbaine.

Conclusion et observations finales
Le rapport conclut en insistant sur la « responsabilité partagée de protéger les civils et de respecter le droit international humanitaire ». L’ONU souligne que les frappes, telles que documentées, n’ont pas seulement causé des dommages immédiats, mais ont également de lourdes conséquences humanitaires à long terme, notamment en raison de la destruction d’infrastructures civiles vitales.

Ces observations s’inscrivent dans un contexte où le droit à l’autodétermination et la préservation des droits fondamentaux des populations civiles sont constamment réaffirmés, en même temps que la communauté internationale est appelée à prendre position face aux allégations de violations des droits humains. Ce rapport expose des faits qui appellent à des analyses rigoureuses et une intervention potentielle des institutions internationales pour garantir la protection des populations civiles.