vendredi, novembre 22, 2024
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Casablanca : réduction de 10% du débit d’eau

Le débit d’eau a été réduit de 10% à Casablanca

À Casablanca, la situation hydrique est extrêmement préoccupante, obligeant les autorités à réduire le débit d’eau de 10 %. Lors de la session extraordinaire du Conseil de la ville, tenue ce mercredi 7 août 2024, la maire de Casablanca, Nabila Rmili, a tiré la sonnette d’alarme sur cette crise sans précédent.

Nabila Rmili Maroc Morocco
Nabila Rmili

Face à une pénurie d’eau sévère, les autorités ont mis en place une série de mesures d’urgence pour garantir la continuité de l’approvisionnement en eau. Nabila Rmili a expliqué que, durant les quatre derniers mois, divers efforts ont été déployés pour éviter des coupures d’eau potable, notamment dans les régions sud de Casablanca, ainsi qu’à Dar Bouazza et Nouaceur.

Parmi ces mesures, l’une des plus significatives a été la connexion du bassin de Bouregreg à la partie sud de la ville. Cette initiative, couplée à l’ajout de nouvelles canalisations, vise à sécuriser le lien hydraulique avec le bassin de Bouregreg, en réponse à la sécheresse affectant le barrage Al Massira.

En raison de cette situation critique, le débit d’eau à Casablanca a été réduit de 10 %. Cette réduction est une mesure nécessaire pour prolonger les réserves disponibles et éviter des interruptions complètes de l’approvisionnement.

Nabila Rmili a souligné que malgré les efforts fournis, la situation demeure tendue et critique. « Nous faisons face à une situation extrêmement préoccupante malgré les mesures prises », a-t-elle déclaré.

Pour remédier durablement à cette crise, des travaux de connexion à la station de dessalement de Jorf Lasfar sont en cours. Prévu pour être terminé en septembre, ce projet est jugé essentiel pour garantir l’approvisionnement en eau potable dans la partie sud de Casablanca. La maire a insisté sur l’importance de ce projet en déclarant : « Ce projet est crucial pour assurer une source stable d’eau potable. »

Nabila Rmili a également lancé un appel à tous les citoyens pour un usage rationnel de l’eau. « Nous n’avons pas suffisamment de réserves, ce qui nécessite la collaboration de tous pour éviter de devoir couper l’eau pendant certaines périodes », a-t-elle exhorté. Elle a insisté sur la nécessité de pratiques de consommation d’eau plus responsables et sur la sensibilisation de la population à la gravité de la situation.

En bref, la situation hydrique à Casablanca est critique, et des mesures drastiques sont nécessaires pour gérer cette crise. La réduction du débit d’eau, les efforts pour connecter le bassin de Bouregreg, et le projet de dessalement à Jorf Lasfar sont autant de mesures visant à garantir l’approvisionnement en eau potable. Toutefois, la coopération de tous les résidents de Casablanca est indispensable pour surmonter cette crise et éviter des coupures d’eau potentielles.




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