vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéo) Sécheresse en Algérie : un ministre algérien accuse le Maroc

Sécheresse en Algérie : un responsable algérien accuse le Maroc

Selon le ministre algérien de l’Hydraulique, Taha Derbal, le Maroc serait responsable de la sécheresse en Algérie

Au cours du 10ème Forum mondial de l’eau, qui s’est tenu à Bali en Indonésie, le ministre algérien de l’Hydraulique, Taha Derbal, a lancé une accusation tacite à l’encontre du Maroc.

Selon lui, ce dernier serait responsable de la sécheresse en Algérie. « Un de nos pays voisins, par ses actions irresponsables, a perturbé l’équilibre écologique qui a gravement affecté la faune et la flore le long de nos frontières occidentales », a déclaré Taha Derbal lors d’une déclaration à la presse.

Selon le ministre algérien, le Maroc aurait volontairement asséché certains barrages et zones. Compte tenu de cette situation, Taha Derbal a appelé à une riposte ferme contre de telles pratiques.

« C’est ce qui se déroule à nos frontières occidentales, nous le dénonçons et nous le signalerons à tous les intervenants internationaux de ce secteur vital », a déclaré Taha Derbal, dans une interview accordée au journal El Khabar. Il a également affirmé que l’Algérie envisage de « faire valoir ses inquiétudes au niveau mondial pour sensibiliser à cette question et développer une stratégie stricte pour limiter l’aggravation des actions du pays voisin ».

Taha Derbal s’est également vanté des actions entreprises par l’Algérie dans un contexte où « l’émergence du réchauffement climatique a mis de plus en plus l’eau au centre des préoccupations internationales ». Il a déclaré que l’Algérie avait mobilisé d’énormes ressources pour répondre à la pénurie d’eau et garantir une provision en eau pour tous ses citoyens.

Pour ce faire, l’Algérie a adopté un plan à plusieurs volets, dont l’exploration de ressources en eau non conventionnelles. Les mesures prises comprennent la désalinisation de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation agricole, un secteur qui consomme plus de 70 % de l’eau collectée annuellement, a déclaré le ministre algérien de l’Hydraulique.

Les citoyens algériens font toujours face à des manques d’eau, à des coupures d’électricité fréquentes et à l’inefficacité des services publics. Le régime en place, tente de détourner l’attention de ses défaillances en attribuant l’ensemble de ses problèmes au Maroc, dans le but d’éluder ses propres responsabilités et d’occulter ses échecs. Ces allégations extravagantes dévoilent principalement un effort désespéré du régime algérien pour déplacer le focus loin de ses propres manquements. En situation d’impasse pour gérer les crises internes, qu’elles soient d’ordre économique, social ou environnemental, le régime opte pour la création d’adversaires imaginaires à l’extérieur. Une tactique de détournement d’attention bien typique. Autrement dit : de la pure diversion.

Les interruptions d’approvisionnement en eau potable sont fréquentes en Algérie, y compris dans ses villes les plus importantes comme la capitale, Alger. Les Algériens sont tristement habitués à ces suspensions inopinées ou sporadiques d’eau. Du 21 au 26 mai actuel, l’ensemble du Nord-Ouest de l’Algérie sera privé d’eau, aucune goutte ne s’écoulant des robinets. Plus d’1,7 million d’habitants se verront privés de cet élément essentiel pendant une semaine. Même après cette période, ils devront faire face à plusieurs semaines de « restrictions ».