Casablanca veut en finir avec les paraboles, climatiseurs, linge
CASABLANCA VEUT EN FINIR AVEC LES PARABOLES, CLIMATISEURS, LINGE
Au début de cette semaine, une mesure visant à réguler l’aménagement urbain a été instaurée à Casablanca, la capitale économique du Maroc, et son application devrait progressivement toucher l’ensemble des quartiers de la ville. Cette initiative, approuvée par le conseil municipal, est mise en œuvre par les autorités locales sous forme d’une opération graduelle.
Cette décision marque la conclusion d’une problématique persistante dans la capitale économique, qui pourrait également bénéficier à d’autres villes confrontées à des défis similaires. Il s’agit spécifiquement de l’interdiction explicite d’installer des antennes paraboliques sur les façades ou les balcons des immeubles à Casablanca, une mesure adoptée par la mairie.
Bien que cette interdiction soit mise en place récemment, elle découle en réalité d’un décret communal adopté dès 2018. Selon Ahmed Afilal, vice-président du conseil communal, cette décision était nécessaire depuis longtemps. Il souligne l’importance de préserver l’esthétique urbaine dans une ville qui aspire à être à la pointe de la modernité et de l’intelligence urbaine.
Le déploiement de cette mesure a débuté cette semaine avec le lancement d’une campagne par le conseil municipal visant à éliminer les antennes paraboliques et à protéger le paysage urbain. Les autorités locales, sous la supervision du wali de Casablanca et des gouverneurs des préfectures de l’agglomération, sont responsables de sa mise en œuvre. L’objectif est de retirer les antennes déjà installées et d’empêcher toute nouvelle installation.
Ahmed Afilal précise que tous les quartiers seront progressivement touchés par cette interdiction, et l’objectif est de la mettre en place le plus rapidement possible. Outre les antennes paraboliques, cette mesure concerne également les climatiseurs et le linge qui sont visibles depuis l’extérieur des bâtiments.
Tout ce qui enlaidit nos façades sera désormais banni. Ahmed Afilal, vice-président du conseil communal (vice-maire)
Il convient de noter que cette décision est fondée sur un décret communal concernant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, qui interdit expressément l’installation d’appareils sur les façades des bâtiments. Pour ceux qui prétendent ne pas avoir d’autres options pour installer leurs paraboles, il est affirmé que les toits des bâtiments peuvent être utilisés. Cette décision est considérée comme ferme et irréversible dans le but de préserver la qualité esthétique de l’environnement urbain de Casablanca.