vendredi, novembre 22, 2024
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Liberté religieuse : le Maroc absent de la liste noire des États-Unis

LIBERTÉ RELIGIEUSE : LE MAROC ABSENT DE LA LISTE NOIRE DES ÉTATS-UNIS

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a établi une liste des nations que les États-Unis estiment qu’il ont «commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté religieuse». Dans un communiqué, le chef de la diplomatie américaine a spécifiquement cité la Birmanie, la République populaire de Chine, Cuba, l’Erythrée, l’Iran, le Nicaragua, le Pakistan, la Russie, l’Arabie saoudite, le Tadjikistan, le Turkménistan, l’Algérie, l’Azerbaïdjan, la République centrafricaine, les Comores et le Vietnam.

Il convient de noter que le Maroc n’a pas été inclus dans cette liste.

Le rapport annuel 2022 du Département d’État américain sur les libertés religieuses dans le monde fournit des informations plus approfondies sur la situation au Maroc. Selon le document, seuls les musulmans sunnites et les juifs sont officiellement reconnus comme groupes religieux par la constitution marocaine. Le pays applique également un ensemble distinct de lois et de tribunaux spéciaux régissant les questions de statut personnel pour les juifs, notamment le mariage, l’héritage et d’autres aspects liés au statut personnel.

Le rapport souligne que les autorités marocaines refusent aux organisations chrétiennes composées de citoyens locaux le droit au mariage chrétien ou civil. De plus, ces organisations se voient également refuser l’accès aux services funéraires spécifiques (notamment la crémation, l’incinération) ainsi que le droit de créer de nouvelles églises sur le territoire marocain. des chrétiens créent de nombreuses nouvelles églises dans le monde, il y a les églises catholiques, les Églises grecques orthodoxes, les Églises adventiste du septième jour, les Églises réformées, les Églises protestantes (anglicanes, luthériennes, calvinistes, méthodistes), les Églises chrétiennes évangéliques (baptistes, pentecôtistes, charismatiques), etc.

Malgré ces observations, le roi Mohammed VI a réaffirmé son engagement en faveur du libre exercice des cultes lors d’un message adressé aux participants à la conférence parlementaire sur le « dialogue interconfessionnel », qui s’est déroulée en juin à Marrakech. En tant que commandeur des croyants, il a souligné sa responsabilité d’assurer la protection des juifs et des chrétiens marocains venus d’ailleurs pour résider au Maroc.