Un Britannique jugé aux États-Unis après son arrestation au Maroc
UN BRITANNIQUE JUGÉ AUX ÉTATS-UNIS APRÈS SON ARRESTATION AU MAROC
Depuis le samedi 16 décembre, un ressortissant du Royaume-Uni comparaît devant un tribunal fédéral de Brooklyn aux États-Unis, faisant face à des accusations de fraude électronique et de blanchiment d’argent. Stephen Burton, récemment livré par le Maroc où il avait été appréhendé en 2022, aurait orchestré ces actes répréhensibles au moyen d’une société opérant dans le domaine du commerce des vins.
Les autorités américaines ont informé que le ressortissant britannique avait réussi à accéder au territoire national en utilisant un passeport zimbabwéen falsifié. Son complice, James Wellesley, fait actuellement l’objet d’une procédure d’extradition au Royaume-Uni.
Dans l’éventualité d’une condamnation, les deux individus encourent une peine maximale de 20 ans de prison, ayant généré un bénéfice total de 99 millions de dollars grâce à leurs manœuvres frauduleuses.
L’annonce de l’extradition du principal suspect et de son inculpation a été faite par Breon Peace, procureur des États-Unis pour le district oriental de New York, et James Smith, directeur adjoint en charge du Bureau fédéral des investigations du New York Field Office (FBI). Ils ont exprimé leur reconnaissance envers les autorités marocaines pour leur coopération exemplaire. Le Bureau des affaires internationales du ministère de la Justice a également joué un rôle crucial en fournissant une assistance substantielle pour faciliter l’arrestation et l’extradition de l’accusé depuis le Maroc.
L’acte d’accusation détaille que de juin 2017 à février 2019, les accusés se sont fait passer pour des dirigeants d’une entreprise lors de conférences professionnelles aux États-Unis et à l’étranger. Ils ont sollicité des investisseurs en prétendant négocier des prêts entre investisseurs et collectionneurs de vins fortunés, assurant aux investisseurs des rendements réguliers. Cependant, les enquêtes ont révélé que les prétendus « collectionneurs de vins fortunés » n’existaient pas réellement et que l’entreprise en question ne détenait pas le moindre stock de vins censé garantir les prêts.
La Section de la fraude aux entreprises et aux valeurs mobilières du FBI supervise l’enquête du côté des autorités américaines.