Casablanca: fin des charrettes à traction animale
LES CHARRETTES À TRACTION ANIMALE INDÉSIRABLES À CASABLANCA
La ville de Casablanca a décidé de mettre fin aux activités des charretiers dans ses rues, accusés d’entrave à la circulation.
Une vaste campagne a été initiée en vue de libérer l’espace public occupé, selon les autorités locales, de façon anarchique par ces vendeurs qui utilisent des charrettes à traction animale.
C’est l’une des revendications des habitants à laquelle l’actuel conseil municipal s’est engagé à donner satisfaction, a déclaré la présidente du conseil municipal, Nabila Rmili, soulignant que depuis plusieurs années, des charrettes à tractions animales pullulent dans les quartiers et rues de Casablanca et perturbent l’espace public.
Face à ce phénomène, de nouvelles mesures ont été prises et une opération de libération a été enclenchée depuis quelques jours, a-t-elle annoncé.
Des équipes procèdent à des saisies systématiques de charrettes et empêchent par la même occasion, l’occupation de la voie publique dans différentes avenues. Tous les vendeurs ont été invités à regagner l’espace aménagé dans les marchés pour exercer leurs activités.
Cette intervention s’inscrit « dans un esprit de l’adoption conjointe d’un décret d’interdiction de la circulation des charrettes tirées par des animaux dans l’espace urbain », a indiqué l’autorité municipale.
La ville de Casablanca a décidé de mettre fin aux activités des charrettes à traction animale dans ses rues car « on n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. »