vendredi, novembre 22, 2024
Faits diversSociété

France: un Marocain de 81 ans condamné à 20 ans de prison

FRANCE : UN MAROCAIN DE 81 ANS CONDAMNÉ À 20 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE

Le Marocain Mohamed Maghfour, 81 ans, accusé de tentative d’assassinat en récidive sur une femme à Agen le 30 juillet 2019, a été condamné mercredi par la Cour d’assises de Lot-et-Garonne à vingt ans de réclusion criminelle.




Au terme du procès qui s’est ouvert lundi devant les assises de Lot-et-Garonne, les jurés ont suivi les réquisitions de l’avocat général et reconnu Mohamed Maghfour coupable de tentative d’assassinat en récidive.

Le Marocain de 81 ans a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour ce chef d’accusation, rapporte Sud Ouest.

Le 30 juillet 2019, il a agressé au couteau Sana, une quadragénaire, près de son lieu de travail à Agen.

« Il est sorti de derrière une camionnette, il barre la route avec ses bras, me disant qu’aujourd’hui, je n’irai pas au travail. J’ai voulu passer, il m’a poussée et a sorti le couteau. Je me revois choquée, par terre. J’ai entendu : “Dommage que je ne l’aie pas tuée” », raconte Sana lors du procès.

Plus tôt dans la même journée, le Marocain l’avait agressée verbalement, la traitant de « grosse pu* en arabe ». De son côté, Mohamed Maghfour a nié les faits depuis le premier jour du procès.




« Comment voulez-vous que je l’aime ? C’est une personne pauvre qui n’a rien. J’ai pitié des gens. Elle pleurait, me faisait comprendre qu’elle avait besoin d’argent et moi je lui donnais… », a-t-il déclaré, assurant avoir agi par légitime défense.

« Elles se sont mises toutes les deux sur moi, à me frapper. J’ai sorti le couteau pour leur faire peur. Si j’avais voulu la tuer, je l’aurais fait », détaille Mohamed.

« La dangerosité criminologique de l’accusé n’est plus à prouver », souligne pour sa part l’expert psychiatre, décrivant le condamné comme une personne « narcissique, paranoïaque, égocentrique, psychorigide, intransigeante… ».

Pour Me Céline Pascal, avocate de Sana, Mohamed développe pour sa cliente un sentiment de « possessivité », soulignant que « la version et le mobile de Mohamed ne sont pas crédibles, dès le départ ».