Maroc: hausse de 5% du SMIG et de 10% du SMAG
MAROC: HAUSSE DE 5% DU SMIG DANS LES SECTEURS DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DES PROFESSIONS LIBÉRALES ET DE 10% DU SMAG
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a annoncé une hausse, avec effet immédiat, à compter du mois de septembre, de 5% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales (SMIG) et de 10% du salaire minimum agricole garanti (SMAG).
S’exprimant à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, Aziz Akhannouch a souligné que cette revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du salaire minimum agricole garanti (SMAG) s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de mesures annoncées par le gouvernement pour l’amélioration des revenus des citoyens, rappelant qu’il s’agit d’une concrétisation des engagements contenus dans l’accord social avant le lancement du deuxième round du dialogue social.
Le gouvernement s’engage aussi à réduire de 3240 à 1320 jours les conditions pour bénéficier de la pension de vieillesse, ainsi qu’à permettre aux assurés ayant atteint l’âge légal de la retraite disposant de moins de 1320 jours de cotisations de récupérer les parts de cotisations de l’employé, ainsi que les cotisations salariales. Il a, dans ce sens, mis en avant les efforts soutenus menés par les ministres.
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a mis en avant les efforts pour mettre en oeuvre les contenus de l’accord social et honorer les engagements du gouvernement envers les syndicats dont l’adoption du projet de loi relatif au congé de paternité, la proposition de loi relative à la création et à la gestion d’une fondation commune des œuvres sociales au profit des fonctionnaires et agents des administrations publiques et le Décret fixant la liste des pathologies ouvrant droit à un congé de maladie de moyenne durée.
Et en conformité avec les objectifs du grand chantier royal relatif à la généralisation de la protection sociale, le gouvernement a conclu un accord avec les syndicats les plus représentatifs dans le secteur de la santé pour une réforme et une véritable mise à niveau du système national de santé, en considérant la motivation des professionnels du secteur et l’amélioration de leurs conditions de travail sont le prélude de cette réforme.
Le gouvernement a ainsi honoré ses engagements envers la catégorie des médecins à travers le changement de la grille des indices des médecins, pharmaciens et médecins dentaires pour qu’elle commence avec l’indice 509 avec l’ensemble de ses indemnités, tout en permettant au corps des infirmiers et techniciens de santé de bénéficier de l’avancement dans l’échelle et le grade et la revalorisation de l’indemnité liée aux risques professionnels au profit des cadres administratifs et techniciens de santé.
Aziz Akhannouch a réitéré son soutien aux ministres qui gèrent des dialogues sectoriels pour parvenir à des résultats tangibles lors des prochains rounds de dialogue social.
Le chef du gouvernement a en outre rappelé qu’en application de la haute vision royale qui fait de l’institutionnalisation du dialogue social un choix stratégique, le gouvernement a oeuvré à établir des partenariats solides avec les partenaires sociaux en vue de mettre en place les bases d’un dialogue social sérieux et régulier et mettre en oeuvre les différents engagements sociaux contenus dans le programme gouvernemental.
Ceci tout en soutenant et en améliorant le pouvoir d’achat des citoyens , en dépit de la conjoncture difficile et des répercussions des crises mondiales successives sur les moyens financiers de l’État.
Grâce à la conjugaison des efforts des différents partenaires, le gouvernement a pu donner, durant la première année de son mandat, un nouvel élan au dialogue social à travers la signature d’une charte nationale engageant toutes les parties en vue de structurer le dialogue social à travers la création d’un comité de pilotage et de comités régionaux et provinciaux et d’un observatoire et d’une académie de formation dans le domaine de l’emploi et du climat des affaires, qui constituent tous un cadre intégré, régulier et durable du dialogue social.
Il a aussi rappelé la signature à la veille du 1er mai 2022 d’un accord historique dont le contenu a fait l’unanimité de l’ensemble des partenaires, sans exception aucune et qui vise essentiellement à améliorer les conditions de vie des citoyens.