samedi, novembre 23, 2024
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Après le Maroc, Staffan de Mistura attendu en Algérie et en Mauritanie

APRÈS LE ROYAUME DU MAROC, STAFFAN DE MISTURA ATTENDU EN ALGÉRIE ET EN MAURITANIE

Environ un mois après sa visite de travail au Royaume du Maroc, Staffan de Mistura, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara, poursuivra son périple dans la région dans le cadre sa mission. Le diplomate est annoncé entre septembre et octobre à Alger et en Mauritanie.




Cette tournée a été entamée en juillet dernier rappelle le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, précisant que le diplomate était au Royaume du Maroc, où il a eu des réunions de travail avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, en présence du l’actuel représentant permanent du Royaume du Maroc à l’Organisation des Nations unies à New-York, Omar Hilale. La délégation marocaine avait insisté auprès de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara sur les constantes de la position du Royaume du Maroc concernant le dossier du Sahara, souligne-t-on.




Lors de la deuxième étape, qui est prévue dans les autres pays de la région, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara va échanger avec Ramtane Lamamra, l’actuel ministre algérien des Affaires étrangères, dans le cadre d’un déplacement dans les camps des séquestrés de Tindouf et il aura une réunion avec le chef de la diplomatie mauritanienne, fait savoir le journal arabophone Al Ahdath Al Maghribia. À noter que cette future tournée de Staffan de Mistura avait été entreprise et avait été annulée au dernier moment, après son passage au Royaume du Maroc.




Ce report de la visite de Staffan de Mistura avait suscité de nombreuses critiques et attaques de la part du voisin de l’Est (l’Algérie) qui s’est aussitôt empressée d’accuser le Royaume du Maroc d’empêcher le responsable onusien de se rendre dans les camps des réfugiés (séquestrés) de Tindouf. Cette attitude a été déplorée par l’Organisation des Nations unies qui a dû alors démentir, rappelant que l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara avait le contrôle sur ses déplacements et que les changements de son programme relevaient de sa propre initiative.