Liège: du soutien pour les MRE qui ont perdu 3 enfants dans un accident au Maroc
LIÈGE: DU SOUTIEN POUR LES MAROCAINS RÉSIDANT À L’ÉTRANGER QUI ONT PERDU 3 ENFANTS DANS UN ACCIDENT AU MAROC
Victime d’un drame en juillet à Ouarzazate au Maroc, la famille Boujamaoui bénéficie d’un grand élan de solidarité de la part des habitants d’Ans (Liège), leur ville de résidence. La municipalité lui a trouvé un nouveau logement, afin de lui éviter les souvenirs dans l’ancien appartement.
En séjour au Maroc, les six membres de la famille Boujamaoui ont été frappés par une tragédie. Le 20 juillet dernier, les parents ont perdu trois de leurs quatre enfants dans un accident de la route lors d’une excursion à l’oasis de Fint. Une journée noire, puisque sept personnes de la famille sont donc décédées ce jour-là.
Le père, la mère et la sœur aînée liégeois, eux, ne participaient pas à la sortie. Informées, les autorités de la ville d’Ans et les habitants se sont mobilisés pour soutenir la famille et préparer son retour, rapporte La Meuse.
Dans ce sens, un nouveau logement leur a été préparé, en collaboration avec la Société de logements du Plateau et l’Agence immobilière sociale.
« Il se situe dans la cité Lonay et non plus à Al Trappe à Alleur où se logeait auparavant la famille » a précisé Walther Herben, échevin ansois, bourgmestre au moment du drame, ajoutant « ce qui est volontaire pour leur éviter de replonger directement dans le même environnement. »
La nouvelle maison est le fruit de la solidarité et de la générosité des habitants de la ville, attristés par la nouvelle, souligne le journal.
« Elle a été repeinte par toute une série de personnes qui se sont mobilisées, notamment au sein de la communauté marocaine qui entoure la mosquée d’Ans, mais aussi d’autres bénévoles qui ont répondu à l’appel. La maison est quasiment meublée aussi, car on a reçu pas mal de dons…
Ils pourront ainsi totalement repartir à zéro, s’ils le souhaitent, ou progressivement regagner leur ancien foyer. On leur laissera prendre leur décision à leur retour », a détaillé le responsable.
S’agissant de leur retour, l’échevin a expliqué qu’il « devait avoir lieu la première semaine du mois d’août mais, pour l’heure, ils se trouvent toujours au Maroc, ajoutant qu’« ils ont encore visiblement des procédures et autres formalités administratives à régler là-bas. »