L’armée algérienne s’exerce-t-elle en vue d’une guerre contre le Maroc ?
L’armée algérienne s’exerce-t-elle en vue d’une guerre contre le Maroc ?
Après les exercices militaires conjoints menés dans la région de Tindouf, située à la frontière sud-ouest avec le Maroc, l’Armée nationale populaire (ANP) s’est exercée mardi avec des munitions réelles à l’extrême Sud de l’Algérie, en simulant une intrusion sur le territoire national d’un ennemi non-conventionnel.
Le voisin de l’Est se prépare-t-il à une éventuelle guerre contre le Royaume du Maroc ou les terroristes du Mali ?
Les manœuvres militaires se sont déroulées à Bordj Badji Mokhtar à la frontière avec le Mali, pays en proie à des violences depuis des années.
Elles s’inscrivent dans le cadre du programme de préparation de l’armée algérienne.
Officiellement, cet exercice militaire vise à « optimiser les capacités de combat » et d’ « interopérabilité entre les différents états-majors », mais aussi à « entraîner les commandements et les États-majors à la préparation, la planification et la conduite des opérations face aux éventuelles menaces ».
C’est ce qu’a précisé le ministère algérien de la Défense dans un communiqué.
« L’exercice a vu également le parachutage de détachements de para-commandos sous la protection de l’artillerie et des avions de combat, dont la mission était de détruire les forces d’un ennemi non-conventionnel, qui ont tenté de s’infiltrer à l’intérieur du territoire algérien.
En outre, il a été procédé à une opération de largage d’éléments des troupes spéciales dans la profondeur des défenses ennemies », a ajouté la même source.
Au-delà des raisons officielles avancées pour expliquer l’organisation de cet exercice militaire, tout porte à croire que l’Algérie, semble-t-il, se prépare à une éventuelle guerre contre le Royaume du Maroc qu’elle a toujours considéré, à tort, comme un “ennemi”.
Depuis la rupture unilatérale par l’Algérie de leurs relations diplomatiques, les tensions s’accroissent entre les deux pays.