vendredi, novembre 1, 2024
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(Vidéo) Maroc: vague d’indignations contre un cas de mal traitance animale

(Vidéo) Maroc (Fès) : vague d’indignations contre un cas de mal traitance animale

Une vidéo d’un cas de mal traitance d’animaux montrant une jeune fille qui a encouragé son chien à tuer un chaton, suscite l’indignation des internautes marocains.

Ces derniers ont réclamé des poursuites judiciaires.

Les faits se sont produits mercredi dernier à Fès, où une jeune femme a délibérément amené un petit chaton pour son chien, l’incitant à l’attaquer.

Le chat a été tor turé et malt raité avant de décéder.

Dans la vidéo qu’elle a partagée sur Instagram, on l’entend s’adresser à son chien en disant : « c’est moche, tu n’en veux pas, n’est-ce pas ? Moi aussi je n’en veux pas, je ne l’aime pas ».

Puis on voit le petit animal inanimé traîné par le cou par son chien.

« Tu l’as tué, tu ne sais pas par où commencer (pour manger le chaton) ? », dit-elle. Suite à cet acte de cruauté, le hashtag « La prison pour la tueuse de chats » s’est largement répandu ces deux derniers jours sur les réseaux sociaux et de nombreux internautes ont appelé à poursuivre la femme en justice.

« Quand va-t-on commencer à appliquer la loi contre ceux qui torturent des animaux ? », s’est interrogée une internaute sur Twitter.

Le Code pénal marocain punit « quiconque, sans nécessité, tue ou mutile […] tout animal domestique » d’une peine de prison de deux à six mois.

Pour l’heure, aucune réaction de la part des autorités n’a été enregistrée concernant cette affaire.

D’ailleurs, il est à rappeler que le Code pénal prévoit des sanctions à l’égard de toute personne ayant commis des actes de torture envers un animal.

L’article 601 stipule que «quiconque empoisonne des animaux de trait, de monture ou de charge, des bêtes à cornes, des moutons, chèvres ou autre bétail, des chiens de garde ou des poissons dans des étangs, viviers ou réservoirs, est puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams»

L’article 602, quant à lui, précise que «quiconque, sans nécessité, tue ou mutile l’un des animaux mentionnés au précédent article ou tout animal domestique, dans les lieux, bâtiments, enclos et dépendances ou sur les terres dont le maître de l’animal tué ou mutilé est propriétaire, locataire ou fermier, est puni de l’emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 120 à 250 dirhams. Si l’infraction a été commise avec violation de clôture, la peine d’emprisonnement est portée au double».

Notons également que le Maroc est membre de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), une organisation intergouvernementale chargée de définir des normes de santé animale visant à améliorer la santé et le bien-être des animaux.

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