L’ex ministre espagnole des Affaires étrangères continue de défendre sa gestion de l’accueil de Brahim Ghali
L’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha González Laya continue de défendre sa gestion de l’accueil de Brahim Ghali
Presque huit mois après son limogeage du gouvernement Sanchez, l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères continue de défendre sa gestion de l’accueil, le 18 avril 2021 en catimini et sous une fausse identité, du chef du groupe séparatiste armé « Polisario » en Espagne.
«Ces décisions (l’entrée de Ghali), qui sont politiques, doivent être inscrites dans cet ordre. J’aime être respectueuse de la capacité des Etats à prendre des décisions politiques sans avoir à se dénuder devant le monde», a précisé Arancha González Laya dans une interview accordée à la Radio Cadena Ser.
L’ex-cheffe de la diplomatie espagnole a réitéré, à cette occasion, son «plus grand respect pour le Maroc».
«Et cela n’a pas changé. Comme n’a pas changé la tradition humanitaire» de son pays, a-t-elle ajouté.
L’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha González Laya a estimé que l’hospitalisation de Brahim Ghali n’a pas «rompu le dialogue avec le Maroc», en expliquant que «les canaux de communication sont restés ouverts». Une affirmation à prendre avec une extrême prudence.
«Contrairement à ce que dit madame la ministre espagnole (Arancha González Laya, ndlr), il n’y a pas de contact entre le Maroc et l’Espagne depuis le déclenchement de cette crise», avait indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le 23 mai, dans des déclarations à un média français.
Il a fallu, en effet, attendre que Arancha González quitte, en juillet, le gouvernement de coalition de gauche pour qu’un dialogue s’installe entre les deux pays.