mardi, novembre 26, 2024
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Le Maroc s’engage sous la conduite de SM le Roi dans l’action culturelle arabe commune

Le Maroc s’engage sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI dans l’action culturelle arabe commune




Le Royaume du Maroc s’est engagé, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans l’action culturelle arabe commune, aussi bien au sein de la Ligue des États arabes qu’à travers les structures de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), a affirmé le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd.

Mohamed Mehdi Bensaïd





Cet engagement s’est concrétisé, principalement, à travers l’activation des différents plans et stratégies culturels arabes, la mise en œuvre du contenu de la Décennie arabe des droits culturels 2018-2027 et la mise en œuvre des recommandations émises par les conférences et les séminaires liés aux domaines de la culture, des arts et du patrimoine, a déclaré Mohamed Mehdi Bensaïd.

C’était lors d’une intervention par vidéoconférence lors de la 22e session de la Conférence des ministres chargés des Affaires culturelles dans le monde arabe, organisée à Dubaï parallèlement à la première session de la Conférence de la langue arabe.

Lors de cette rencontre qui se tient sous le thème “Actualisation du Plan intégré pour la culture arabe”, M. Bensaid a rappelé la manifestation culturelle “Oujda capitale de la culture arabe pour l’année 2018”, qui incarnait l’une des dimensions de l’action culturelle arabe.

Il a de même souligné que le Maroc a réalisé des progrès significatifs en plaçant la culture parmi les priorités du développement intégré, en officialisant la pluralité linguistique et la diversité culturelle de l’identité marocaine dans la constitution de 2011.




Ceci en incluant le volet culturel comme axe essentiel au sein du nouveau modèle de développement du Royaume, ainsi qu’en intégrant ce secteur dans le programme gouvernemental 2021-2026.

Le Maroc a également accumulé une riche expérience dans les domaines de la généralisation territoriale des structures et institutions culturelles et artistiques, du soutien aux industries culturelles, du maintien et de la valorisation du patrimoine culturel national matériel et immatériel, ainsi qu’en adoptant une stratégie pour la promotion de la culture afin de pallier les effets négatifs de la pandémie de Covid-19, a poursuivi le ministre.

Par ailleurs, il a indiqué que dans le cadre de la feuille de route pour les cinq prochaines années, adoptée par l’ALECSO pour préparer des dossiers arabes communs pour l’inscription du patrimoine culturel immatériel sur la liste de l’UNESCO, le Royaume du Maroc a soumis une demande à cette organisation concernant la préparation d’un dossier arabe commun sur “l’architecture d’argile”.

Cette proposition a été largement accueillie par les pays arabes et des séances de travail ont été tenue à distance à son sujet, sous la tutelle de la Direction de la Culture de l’ALECSO, a-t-il expliqué.




À l’ouverture de cette conférence, qui s’est tenue à l’Exposition universelle “Expo Dubaï 2020”, la ministre émiratie de la Culture et de la Jeunesse, Noura bint Mohamed Al Kaabi, a appelé à l’élaboration de stratégies visant à répondre aux aspirations des pays arabes, en préservant leur patrimoine et en fournissant les conditions nécessaires pour renforcer la contribution de la culture au soutien de leurs économies et au service de leurs communautés.

“Notre travail et nos efforts conjoints pour atteindre des objectifs communs doivent verser dans un discours unifié, en mettant l’accent sur la consécration des valeurs de tolérance, de coexistence et d’acceptation de l’autre, et en rejetant la violence, la marginalisation et l’extrémisme”, a-t-elle dit.

Pour sa part, le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, a indiqué que le monde arabe a traversé une décennie difficile, dont les effets se font encore ressentir, soulignant que la culture et la pensée ont été impactées durant cette période particulière.

“La réforme religieuse, le concept de l’État-nation et l’ouverture sur la culture mondiale” sont des questions interdépendantes.




Elles sont d’une grande importance aussi bien pour le présent que pour l’avenir de la culture arabe, estime-t-il.

Pour sa part, la ministre égyptienne de la Culture, Ines Abdel-Dayem, a souligné l’importance de relations étroites, ainsi que des visions et des objectifs communs entre tous les membres.

Quant au directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences, Mohamed Ould Amar, il a fait savoir que l’organisation s’est engagée depuis la révision du Plan intégré pour la culture arabe à répondre aux besoins prioritaires des pays arabes, conformément à ce qui a été approuvé par la conférence générale de l’organisation et les programmes et activités inclus dans son budget pour l’année financière 2020-2021.

Il a également relevé que l’organisation a poursuivi le dialogue et la coordination avec les organisations internationales et arabes concernées par le développement des connaissances, de la culture et des langues, telles que l’UNESCO, l’ISESCO et le Bureau arabe de l’Éducation pour les États du Golfe.




Au cours de cette session, les ministres des Affaires culturelles du monde arabe examineront le plan intégré pour la culture arabe, les moyens d’unifier les efforts arabes dans les différents domaines de la culture, y compris la coopération pour l’inscription du patrimoine immatériel auprès de l’UNESCO, la mise en place d’une économie durable du savoir, ainsi que le développement des industries culturelles et créatives.

Par ailleurs, la première session de la Conférence de la langue arabe est organisée sous le signe “Dialogue des sociétés et communication des civilisations”, avec la participation de plusieurs ministres chargés de la Culture des pays arabes.

Cette manifestation jette la lumière sur la place de cette langue dans un monde en mutation, dans lequel la transformation numérique s’accélère et les défis auxquels est confrontée cette langue s’accroissent.

Elle revient également sur les efforts et mesures qui doivent être entrepris pour concevoir un nouvel avenir pour la langue arabe et les mécanismes de coopération entre les autorités des différents pays, afin préserver l’avenir de cette langue.