vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéo) France: l’islamophobe Éric Zemmour se déclare candidat à la présidentielle

France : Le polémiste islamophobe raciste d’extrême droite Éric Zemmour se déclare candidat à la présidentielle




Dans une vidéo au ton solennel, le polémiste d’extrême droite Eric Zemmour a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle française prévue en avril 2022. Le candidat a lancé sa campagne dans une vidéo au ton dramatique longue de 10 minutes, en anticipation de son passage au 20h de TF1 en tant qu’invité ce mardi 30 novembre.

Alors qu’il est temps, selon lui, de «sauver la France», le polémiste déclare «c’est pourquoi j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle (…) pour que nos filles ne soient pas voilées», se justifiant en affirmant qu’aucun politique ne s’était «emparé du flambeau» qu’il tentait de transmettre jusqu’alors et qu’aucun n’avait «le courage de sauver le pays».

Dans une mise en scène non sans rappeler l’appel du 18 juin du Général de Gaulle, le candidat enchaîne des images de violences à une image idyllique de la France «de Jeanne d’Arc, de Napoléon», décrétant «la disparition de notre civilisation» et que «l’immigration aggrave tous nos problèmes».

Il fustige ensuite l’éducation en France qui «livre nos enfants aux expériences égalitaristes des pédagogistes (…) et de l’islamogauchisme».




Éric Zemmour s’en est également pris à la justice du pays, accusant «les juges qui substituent leur férule juridique au gouvernement du «peuple» alors qu’il a été condamné à deux reprises pour provocations à la haine raciale, notamment en 2019 pour avoir dit qu’il fallait donner aux musulmans «le choix entre l’islam et la France» alors qu’il existerait selon lui un «djihad» dans les banlieues françaises pour «islamiser un territoire».

Il dénonce également les dirigeants d’avoir «caché la réalité de notre remplacement», confirmant l’influence de la théorie du «grand remplacement» sur sa pensée.

Le candidat doit maintenant relever le défi des 500 signatures d’élus nécessaires à une candidature à la présidentielle alors que son camp affirme avoir déjà 250 à 300 promesses de parrainages, rapporte le Monde.

Ce mardi sur Europe 1, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait qualifié en anticipation Eric Zemmour de «Donald Trump commandé sur Wish», ajoutant qu’on «ne fait pas des doigts d’honneur aux Français» quand on veut devenir président, en référence à son passage à Marseille samedi.