Franck Riester: la France veut accueillir plus d’investisseurs marocains
Franck Riester : La France veut accueillir plus d’investisseurs marocains
Le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité français, Franck Riester, a réitéré ce mardi à Rabat la volonté de son pays d’accueillir «de plus en plus» d’investisseurs marocains, sans pour autant présenter de solutions tangibles aux problèmes rencontrés par les entreprises pour l’obtention de visas, comme l’avait expliqué le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc lors de leur rencontre.
Le ministre a d’ailleurs déclaré que la France s’était trouvée «dans l’obligation» de réduire ces visas, mais souhaite «revenir à la situation pré-Covid» en la matière. «J’insiste sur la volonté de la France d’accueillir davantage d’investisseurs marocains en France.
D’autant plus que celle-ci est considérée actuellement comme le pays d’Europe le plus attractif en termes d’investissement», a souligné M. Riester lors d’une conférence de presse, soutenant que la France a accueilli entre 2019 et 2020 le plus grand nombre de projets d’investissements étrangers sur son sol, devant l’Allemagne et la Grande-Bretagne.
«C’est le moment d’investir en France et de choisir la France pour les investissements en Europe», a valoir le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité français, notant que chefs d’entreprises et investisseurs français «sont amenés à œuvrer avec leurs homologues marocains dans une multitude de partenariats pour l’avenir dans divers domaines».
Par ailleurs, M. Riester a souligné qu’il est nécessaire de «repenser» les chaînes d’approvisionnement et les chaînes de valeurs et faire en sorte à diversifier les fournisseurs à la faveur des pays à proximité, en l’occurrence le Maroc qui a, a-t-il dit, un rôle «assez crucial» à jouer.
«Nous avons su faire des partenariats très productifs gagnant-gagnant dans le secteur automobile et celui de l’aéronautique et ça serait judicieux de s’intéresser à d’autres secteurs, tel que celui des énergies renouvelables, notamment l’éolien, l’énergie solaire ou encore l’hydrogène, en plus des secteurs du transport et de l’agroalimentaire qui font déjà l’objet de plusieurs partenariats fructueux», a relevé le ministre délégué.