Le discours royal fixe le cap et trace la voie pour une nouvelle ère de développement du Maroc
Le discours royal fixe le cap et trace la voie pour une nouvelle ère de développement du Royaume (Agence Ecofin)
Le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année législative a fixé le cap et tracé la voie pour une nouvelle ère de développement du Royaume, souligne l’Agence d’information économique africaine (Ecofin).
Au royaume du Maroc, “une nouvelle phase démarre au lendemain de la nomination du gouvernement qui conduira les affaires du pays dans les 5 prochaines années. Plusieurs éléments sont à retenir du discours du Roi», écrit l’Agence dans un article publié lundi, ajoutant qu’au lendemain de la nomination de 24 ministres membres du nouveau cabinet dirigé par M. Aziz Akhannouch, le Souverain a appelé toute la classe politique pour contribuer à bâtir «le Maroc de demain».
Après avoir fait état à la fois des grandes réalisations présentes, ainsi que des ambitions futures, SM le Roi a établi ainsi un ensemble d’objectifs stratégiques pour le nouveau gouvernement lors d’un discours fondateur des 5 prochaines années, relève la même source, notant que le discours royal, constitué de projets majeurs et d’objectifs stratégiques, se structure autour de trois axes.
L’auteur de l’article précise dans ce sens que le premier axe s’articule autour de la souveraineté, une clef de voûte pour consolider le rôle du Maroc en tant que locomotive de développement régional. Et d’ajouter que le Souverain s’est arrêté ainsi sur la sécurité des besoins et approvisionnements stratégiques.
Et de rappeler que, «contrairement à de nombreux pays ayant connu d’importants dysfonctionnements dans la fourniture et la distribution des produits de première nécessité, le Maroc a réussi à gérer ses besoins en la matière et à assurer un approvisionnement normal et suffisant de ses marchés…».
SM le Roi a annoncé par ailleurs la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique des produits de première nécessité, notamment alimentaires, poursuit l’agence. Le deuxième axe porte, quant à lui, sur la transformation des menaces en opportunités durant et après la crise sanitaire. Dans ce cadre, fait remarquer la même source, le Souverain «s’est voulu optimiste et rassurant, en avançant plusieurs indicateurs confirmant ainsi la reprise de l’économie marocaine».
En effet, le Maroc, pays de 36 millions d’habitants, fait partie désormais du club restreint des pays à avoir su transformer la crise en une opportunité, de l’aveu de nombreux analystes et observateurs, ce qui explique les 17% de taux de croissance du secteur primaire à une période où de nombreux pays à travers le monde ont souffert de ruptures constantes de leurs chaînes d’approvisionnement agroalimentaires, fait noter Ecofin.
Et de relever que d’autres secteurs ont également fait preuve d’ingéniosité et d’agilité, à l’image de l’industrie et des services, ce qui explique le taux prévu de 5,5 % de croissance nationale à un moment où l’activité économique mondiale a connu un retrait notoire, affirmant que «Le citoyen marocain, lui, a continué à bénéficier d’une assiette diversifiée, sans changement de prix, l’inflation étant maîtrisée à près de 1%».
Dans un autre registre, SM le Roi Mohammed VI a noté que «l’État s’est acquitté de son devoir de satisfaire les citoyens en temps de crise sanitaire», en évoquant la gratuité du vaccin, qui a coûté au pays des milliards de dirhams, a-t-on encore précisé, soulignant que le Souverain a lancé par ailleurs un appel aux citoyens pour se faire vacciner, afin de se protéger et prémunir les familles. Le troisième axe concerne le nouveau modèle de développement (NMD) et le chantier de la généralisation de la protection sociale.
«Un édifice qui se doit de donner ses résultats dans le futur proche. Ce corpus d’objectifs de développement qu’est le Nouveau modèle de développement (NMD) vise à accélérer la transformation économique et développer le capital humain’’, poursuit l’agence. Et de conclure que le pacte national de développement est de ce fait la cheville ouvrière de la mise en œuvre de ce modèle, puisqu’il représente, ainsi que le souligne le Souverain, «un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle».