Gaz à effet de serre : le Maroc s’engage à réduire ses émissions
Le Maroc s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030
Le Maroc a revu à la hausse l’ambition de sa contribution relative à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans la lignée de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique.
Selon un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, la nouvelle Contribution actualisée du royaume du Maroc comprend un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui est de 45,5% d’ici 2030, dont un pourcentage de 18,3% qui est inconditionnel et réalisé sans appui de la coopération internationale.
Le département de l’Environnement rappelle que le royaume du Maroc a soumis, le 22 juin 2021, sa contribution déterminée au niveau national (CDN) actualisée au Secrétariat exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
« La Contribution déterminée au niveau national actualisée s’articule autour d’un portefeuille de 61 projets d’atténuation, dont 27 sont conditionnés par un soutien international. Ces projets couvrent sept secteurs à savoir: l’énergie (production d’électricité), l’industrie, (y compris les phosphates et la production du ciment comme deux nouveaux sous-secteurs), l’habitat et la construction, le transport, les déchets, l’agriculture, la gestion des terres et la foresterie.
Le coût total de ce portefeuille de projets est estimé à 38,8 milliards de dollars, dont 21,5 milliards de dollars pour les projets conditionnels », explique le communiqué.
« La Contribution déterminée au niveau national actualisée a été beaucoup appréciée par plusieurs personnalités éminentes, telles que Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, et Alok Sharma, président de la COP26 (Royaume Uni), qui ont salué les efforts déployés par le Maroc pour mettre à jour sa contribution tout en relevant le niveau d’ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’une part, et en intégrant l’adaptation et le renforcement de la résilience des secteurs les plus vulnérables, d’autre part », conclut le document du département de l’Environnement.