vendredi, novembre 22, 2024
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Crise Maroc-Espagne: le Parti populaire veut la démission d’Arancha González Laya

Crise Maroc-Espagne: le Parti populaire réclame la « démission immédiate » de la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya




Le Parti populaire (PP), principale formation de l’opposition en Espagne, a réclamé, mercredi, la « démission immédiate » de la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, pour sa gestion « calamiteuse » de la crise avec le royaume du Maroc et l' »aveuglement » dont elle a fait preuve dans l’affaire du dénommé Brahim Ghali.




« Je pense que la ministre des affaires étrangères devrait démissionner immédiatement. Je crois qu’elle a provoqué une crise diplomatique inédite et que le gouvernement a montré qu’il n’a aucun poids en matière de politique extérieure », a souligné le secrétaire général du Partido Popular (PP), Teodoro García Egea, dans un entretien à la télévision espagnole TVE. Le chef des milices du polisario est entré en Espagne il y a un mois et demi.

Avec un « faux » passeport, a-t-il déploré, précisant que son départ a été géré « à nouveau de la même manière ». La ministre « doit démissionner pour la gestion calamiteuse de cette affaire », a insisté Teodoro García Egea, assurant que le gouvernement de Pedro Sanchez « a agi de manière lamentable ».




Parce que le gouvernement de Pedro Sanchez « n’a pas géré avec transparence » l’entrée et la sortie du dénommé Brahim Ghali et n’a pas expliqué « clairement quel est le véritable problème ». De son côté, le président du Parti populaire, Pablo Casado, a qualifié hier, mardi 1er juin 2021, de « grande maladresse » la décision du gouvernement espagnol d’autoriser l’entrée sous une « fausse identité » du chef du polisario Brahim Ghali.

« À l’heure actuelle, ce qu’il faut faire, c’est essayer d’intensifier les relations avec le Maroc et de résoudre cette crise », a souligné Pablo Casado lors d’une rencontre organisée par l’agence Europa Press. « Ces questions doivent être traitées avec une grande rigueur, et nous ne pouvons pas mentir », a-t-il averti.