vendredi, novembre 22, 2024
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Maroc: la Banque mondiale salue le nouveau modèle de développement

Maroc: la Banque mondiale salue le nouveau modèle de développement




La Banque mondiale salue le nouveau modèle de développement (NMD), proposé par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), qui établit un schéma participatif et pose les jalons d’un modèle tourné vers l’avenir, a affirmé le Directeur du département Maghreb à la Banque Mondiale (BM), Jesko Hentschel.




Ce modèle établit le rôle et les responsabilités de chaque acteur, y compris les citoyens, dans l’édification d’un Maroc « prospère, pluriel et ouvert », a relevé Hentschel.

D’après lui, le travail mené par la Commission spéciale sur le modèle de développement, combinant réflexions, travaux analytiques et consultations élargies auprès d’un éventail de parties prenantes, constitue un exercice « utile » et « précieux » pour tracer une nouvelle voie pour le développement du Royaume.

Le nouveau modèle de développement propose une vision transformatrice du contrat social, a poursuivi Hentschel, notant que la crise du nouveau coronavirus (covid-19) a été un point de rupture fondamental qui a certainement participé à cette nouvelle vision. « L’État s’est mobilisé pour protéger les citoyens marocains et préserver leur niveau de vie.




Une mobilisation qui a contribué à renforcer le sentiment de confiance et d’appartenance, et qu’il faut aujourd’hui pérenniser et consolider », a-t-il fait valoir. En outre, le Directeur du département Maghreb de la Banque mondiale a estimé que le secteur public ne peut plus se permettre d’être à la fois stratège et régulateur, et pourvoyeur de services, d’investissements et d’opportunités.

« Libérer le potentiel des citoyens et encourager la participation et l’engagement du secteur privé, des acteurs locaux, de la société civile, et des acteurs quels qu’ils soient, est aujourd’hui une voie d’inclusion nécessaire et plus pérenne », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Hentschel a relevé que le Maroc est bien conscient que sa capacité à devenir plus compétitif sur le marché mondial et surtout à renforcer le bien-être et la prospérité des citoyens passe par un investissement substantiel.




Et à long-terme dans sa ressource la plus précieuse qui est le capital humain. Il semble aussi que ce capital, avec en particulier l’éducation et la santé, est le sujet qui préoccupe le plus les Marocains, a fait remarquer le responsable, précisant que le modèle présenté met fortement l’accent sur le renforcement des compétences des citoyens et des capacités de toutes et tous à contribuer au développement et en être acteurs.

« À la Banque mondiale, nous saluons cette inflexion, déjà engagée depuis plusieurs années, et sur laquelle le Maroc ne pourra faire l’impasse.

Les chantiers de réforme déjà engagés dans ce sens sont prometteurs, mais les défis sont importants, notamment en matière de mise en œuvre et de coordination, du central au plus local », a-t-il soutenu.




Le nouveau modèle de développement est donc porteur d’espoir et de principes fondateurs sur lesquels aussi bien les pouvoirs publics que les citoyennes et citoyens pourront s’appuyer pour revendiquer et jouer pleinement leurs rôles et s’attacher à l’atteinte collective d’un avenir plus prospère pour la jeunesse du Royaume, a conclu Hentschel.

Le rapport général de la Commission spéciale sur le modèle de développement a été présenté lors d’une cérémonie présidée par le roi Mohammed VI, mardi au Palais Royal de Fès.

Ce nouveau modèle de développement, qui définit une ambition nationale et propose un chemin du changement crédible et réalisable, résulte d’une interaction large avec plusieurs franges de la population sur leurs lieux de vie, notamment dans les territoires les plus reculés du pays.