vendredi, novembre 22, 2024
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La tomate marocaine écrase l’espagnole

La tomate marocaine écrase l’espagnole




La tomate marocaine mène une rude concurrence à l’espagnole au point de la supplanter. En témoigne le volume des exportations des deux pays.

Lors de la campagne 2019/2020, la province d’Almeria, principale région productrice de tomates a exporté 418 640 tonnes de tomates (-11,3% que l’exercice précédent et -25,2% que les 5 dernières années), tandis que le volume des exportations marocaines s’est élevé à 486 880 tonnes, indiquent les données du service statistique Estacom. Une première.

Pressée par la concurrence, l’Espagne semble se tourner vers la culture d’autres produits agricoles. Selon les estimations de l’Asaja Almería, une association d’agriculteurs et producteurs de fruits et légumes.




Almeria dispose actuellement de 16% d’hectares de tomates de serre en moins qu’il y a neuf ans, soit un total de près de 2000 hectares en moins. Une énorme régression. La tomate espagnole est devenue moins compétitive.

En conséquence, il a été décidé de son retrait de la course. Selon Asaja Almería, cette décision est motivée par «le manque de rentabilité de cette culture et l’impossibilité de faire face à la concurrence des pays tiers, notamment le Maroc».

Les agriculteurs espagnols ont du mal à « faire face à une production dont le coût a augmenté de 13% environ au cours de ces neuf années. Et tout cela même si c’est un produit protégé par l’accord commercial entre l’Union européenne et ce pays », analyse l’association.




Avec des conditions de production optimales, les tomates du Royaume du Maroc ont pignon sur rue. Le Royaume du Maroc doit son succès aux régions du Sud, notamment à la région de Souss-Massa et à la région de Dakhla.

Ces régions ont des atouts qui sont considérables, lesquels permettent au Royaume du Maroc d’assumer comme des conditions climatiques qui sont favorables avec des températures qui sont régulières et des durées d’ensoleillement qui sont élevées, la disponibilité de terrains, des ressources humaines qui sont qualifiées.

Sans oublier l’expertise technologique, l’ingénierie et le travail des techniciens qui accompagnent les producteurs et les agriculteurs dans tous les domaines.