samedi, novembre 23, 2024
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Figuig: les agriculteurs spoliés continuent de manifester contre la décision de l’Algérie

Figuig: les agriculteurs spoliés continuent de manifester contre la décision de l’Algérie




Les agriculteurs spoliés dans la province de Figuig et des habitants de la région continuent de manifester leur colère contre la décision de l’Algérie et appellent les autorités marocaines à trouver une solution définitive au problème.




La province de Figuig a été, une nouvelle fois, le théâtre d’un mouvement de colère organisé par les agriculteurs de la région spoliés dernièrement par la décision des décideurs algériens.

Ces agriculteurs, notamment à Arja dans la zone de Ksar Ouled Slimane qui se trouve presque sur la frontière entre le Royaume du Maroc et l’Algérie, ont été interdits par l’Algérie d’exploiter leurs terres et leurs palmiers-dattiers.

Plusieurs habitants de la ville ont également pris part à cette manifestation de colère, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du week-end.




Les agriculteurs et les autres habitants de la région, qui dénoncent vigoureusement la décision de l’Algérie et ses provocations, appellent les autorités marocaines à trouver immédiatement une solution définitive à ce problème.

Ces agriculteurs rappellent qu’ils avaient hérité de ces terres il y a très longtemps.

Ils affirment que la zone d’Arja à Ksar Ouled Slimane n’est pas concernée par la convention du 15 juin 1972 relative au tracé des frontières bilatérales qui a été spécieusement interprétée par l’armée algérienne pour prendre la décision en question et s’approprier leurs terres.




Le mouvement de protestation a connu la participation des élus et des acteurs associatifs ainsi que le représentant des terres collectives Ouled Slimane et plusieurs habitants de la région.

D’une seule voix, ils dénoncent les provocations de l’Algérie et appellent les autorités marocaines compétentes à agir.

L’armée algérienne avait spolié ces terres et des palmiers-dattiers sous prétexte qu’il s’agit d’une partie du territoire algérien, alors que ces agriculteurs exploitaient ces terres depuis très longtemps. Il ne s’agit que de provocations de l’armée algérienne à la frontière dans cette région.