lundi, novembre 25, 2024
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(Vidéo) L’argument de l’agence de presse algérienne pour justifier sa « marocophobie »

(Vidéo) L’argument fallacieux trouvé par l’agence de presse algérienne pour justifier sa « marocophobie »




Le directeur de l’information de l’agence de propagande algérienne, l’APS, a tenté de répondre à la diplomatie marocaine qui lui reproche un acharnement hystérique dans le traitement de l’affaire du Sahara. Au final, il n’a fait que s’enfoncer.




L’interview télévisée mériterait le prestigieux prix Pulitzer, dans une nouvelle catégorie: la «lèche» journalistique. Face à un animateur qui ne cessait d’acquiescer en répétant le petit terme «absolument», Mustapha Aït Mahboub, directeur d’information d’Algérie Presse Service (l’APS) s’est livré à un véritable réquisitoire à l’encontre du Royaume lors d’une émission diffusée sur la deuxième chaîne algérienne.

Fidèle à ce nouveau style de désinformation, dans lequel son agence s’est faite une spécialité, le plumitif en chef de l’agence de propagande n’arrivait pas à dissimuler son agacement de voir leurs pratiques dénoncées publiquement par la diplomatie marocaine. Il tentait ainsi de répondre directement au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.




Celui-ci a rappelé, dimanche 7 février dans une conférence de presse, l’acharnement dont font preuve les autorités algériennes vis-à-vis de l’intégrité territoriale du Maroc. Le ministre marocain avait évoqué «la mobilisation de toutes les composantes» du voisin de l’Est autour du conflit du Sahara, notamment l’agence de presse officielle algérienne, qui consacre pas moins de 7 dépêches par jour à ce sujet. «Ils font de l’affaire du Sahara une véritable cause nationale.

Jamais aucun autre conflit n’a été exploité de la même manière, y compris celui de la cause palestinienne», s’était étonné le ministre. En guise de contre-argument, Mustapha Aït Mahboub n’a eu de cesse de marteler que «l’APS ne fait que son travail en s’intéressant à un conflit qui est sur les frontières algériennes».




Le dirigeant de l’agence a néanmoins omis de préciser que la frontière ouest algérienne est sans doute la mieux protégée et la plus stable du tracé frontalier algérien, qui s’est transformé ces dernières années en un véritable fromage de gruyère. Quid de la zone sahélienne avec les incursions répétées des jihadistes du Niger ou du Mali? Quid encore de la poudrière libyenne?

Une frontière par laquelle se sont infiltrées les membres d’Aqmi, qui ont perpétré l’attaque et la prise d’otage des employés du site gazier BP-Sonatrach à Tigentourine près d’In Amenas? Laquelle attaque a pu démontrer au monde entier la faillite des services algériens de renseignement et l’impréparation totale de l’armée algérienne, qui a littéralement tiré dans le tas, tuant davantage d’otages que de terroristes.




Ce n’est que très rarement que l’agence algérienne traite de ces autres pays frontaliers, où la situation est nettement plus alarmante. En ce mercredi 10 février, par exemple, APS a consacré un seul article à la Libye, et pour se contenter de reprendre le communiqué du Conseil de sécurité annonçant «son soutien aux nouvelles autorités de transition en Libye».

En revanche, «la cause sahraouie» comme ils l’appellent, a été enrichie de six dépêches dont évidemment le désormais traditionnel communiqué numéroté d’une guerre (totalement fictive, dans les faits) menée par le Polisario. En fin de journée, l’APS va sans doute, aujourd’hui encore, déterrer d’obscures associations, ou activer un «expert» connu seulement d’elle, pour respecter son quota quotidien de 7 à 8 dépêches.




Toutes ces dépêches suintent la haine contre le Royaume. L’intox, les fake-news et la désinformation sont des pratiques courantes au sein de l’agence de presse de l’Etat algérien. Récemment, l’APS s’est même permise de réécrire à sa guise un article du Washington Post traitant de la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine du Sahara.

Auprès des chancelleries étrangères, cette agence ne jouit plus d’aucune crédibilité depuis qu’elle a attribué à la chancelière allemande Angela Merkel des propos qu’elle n’a jamais tenus. Ou encore, quand elle s’est faite sérieusement recadrer par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme à Genève, qui a dénoncé officiellement la publication par l’agence «d’un certain nombre d’articles déformant le fonctionnement du système des Nations unies».