Le président Joe Biden ne touchera pas à la marocanité du Sahara
Le président Joe Biden ne touchera pas à la marocanité du Sahara
Dès la prise de pouvoir de Joe Biden, quelques voix se sont élevées pour espérer que le nouveau président des États-Unis reverrait sa position sur la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara. Il n’en sera rien, le nouveau président américain n’y touchera pas.
L’expert de la politique américaine Ahmed Charai vient de décevoir ceux qui souhaitent un revirement du nouveau président américain sur la reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara. Bien que Joe Biden ne soit pas d’accord avec son prédécesseur sur certains points, il ne touchera pas à celle-ci, rassure Ahmed Charai, cité par Al Ahdath El Maghribia.
L’idée d’une quelconque annulation est à écarter, puisque la nouvelle administration américaine veut avant tout, rebâtir ses relations extérieures notamment avec ses alliés traditionnels sur des bases solides
Ses alliés traditionnels sont prioritaires dans sa politique étrangère. Et, vu que le Maroc est depuis bien longtemps un allié historique des États-Unis d’Amérique, tous les présidents ayant pris par la Maison-Blanche, peu importe leur camp, ont toujours respecté cette donne cardinale.
Ainsi, la nouvelle administration de Joe Biden ne fera pas l’exception d’une règle respectée depuis quatre siècles. De plus, les deux mandats passés par Joe Biden à la Maison-Blanche, en tant que vice-président de Barack Obama, ont été pour lui, l’occasion d’apprécier le rôle stratégique des alliances nouées par son pays.
Notamment avec les nations amies dont le Royaume du Maroc, qui occupe une place de choix et qui œuvre depuis très longtemps pour la paix. Bien que ceux qui envisagent un revirement sur la question du Sahara se fondent sur quelques rares voix de l’extrême gauche du parti démocrate, le nouveau président n’est pas dans cette logique.
Pour toutes ces raisons, et en plus de la constance de la diplomatie américaine, il faut être certain qu’il n’y aura aucun revirement sur la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara, appuie Ahmed Charai.