vendredi, novembre 1, 2024
Faits diversInternational

France: un réseau de Go-fast avec le Maroc démantelé à Bordeaux

France: un réseau de Go-fast avec le Royaume du Maroc démantelé à Bordeaux




Les éléments de la sûreté départementale de Bordeaux ont interpellé 10 personnes dont six qui seraient impliquées dans l’importation de résine de cannabis cannabis marocain. Elles sont soupçonnées d’appartenir à un réseau de trafic de drogues.




Deux différentes opérations ont été menées en l’espace d’une semaine et ont abouti à ces résultats. Selon les enquêteurs, la première concerne une équipe chargée de l’importation du cannabis du Maroc via l’Espagne et de l’héroïne vers la France. Des produits revendus à Bordeaux Maritime.
Les policiers en coordination avec la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont réussi à interpeller six individus âgés de 20 à 40 ans, dont deux grossistes et trois revendeurs présumés. Ils ont été tous mis en examen, notamment pour importation de drogue et trafic de stupéfiants.




Le commissaire Nicolas Joseph, adjoint au chef de la sûreté départementale de Bordeaux a confié à CNEWS qu’il s’agit d’un « réseau très structuré ». « Ils voulaient rester en dessous des radars de la police, donc ils ne faisaient pas de convois de type go-fast.
Ils étaient très prudents, et remontaient seulement 20 à 40 kilos de drogue par trajet », a-t-il expliqué. Lors des perquisitions, les policiers ont procédé à la saisie d’un fusil à pompe, de deux 357 magnum, d’une somme s’élevant à 112 000 euros en espèces, de 23 kilos d’herbe de cannabis et de 6 kilos de résine.




Les enquêteurs ont par ailleurs démantelé un site de culture de cannabis « indoor » dans un pavillon situé en plein dans le quartier Bacalan de la cité bordelaise dans le cadre de la seconde opération. Au premier étage de la maison ciblée, les enquêteurs ont découvert 250 pieds de cannabis, qui devaient donner 60 kg de récolte, ce qui équivaut à 600 000 euros de marchandise.
Dans la foulée, ils ont interpellé, avec l’appui du RAID, le « gardien/agriculteur » présumé et trois autres individus. Tous sont connus de la justice pour des affaires de stupéfiants et de violences. En attendant leur présentation devant le juge, ils ont été placés en garde à vue.