Gestion du culte musulman: le ministre de la justice belge parle de "tentacules du maroc"
Gestion du culte musulman en Belgique: le ministre de la justice parle de « tentacules du Maroc »
Le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne a parlé, vendredi 4 décembre, de « tentacules du Maroc » dans la gestion du culte musulman dans son pays.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision flamande VRT sur un sujet que la presse belge a intitulé « Soupçons d’espionnage marocain à la Grande Mosquée de Bruxelles », le ministre belge de la Justice, également en charge des Cultes, a affirmé que « les tentacules du Maroc s’étendent loin et empêchent un islam autonome de se développer en Belgique ».
Selon lui, l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) « devrait promouvoir un islam progressiste compatible avec les valeurs de notre société. Mais il ne comprend que des hommes et il n’y a pas de représentativité des différentes communautés linguistiques », a souligné e ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne.
Il a appelé les Musulmans belges à faire entendre leur voix pour un renouvellement des organes de l’Exécutif des Musulmans de Belgique qui compte beaucoup de Marocains dans ses instances dirigeantes. « Levez-vous et faites-vous entendre. Montrez que vous pouvez faire une différence, parce que nous ne pouvons vraiment pas continuer comme ça », a-t-il dit.
Selon les médias belges, un rapport de la Sûreté de l’Etat belge pointerait des ingérences étrangères au sein de l’association qui gère la Grande Mosquée de Bruxelles, principalement la proximité de son président, Salah Echallaoui, par ailleurs vice-président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, avec le pouvoir marocain.