🏆 CAN 2025 : Paris restreint les célébrations sur les Champs-Élysées jusqu’à la fin de la phase de groupes
À l’occasion de la CAN 2025 organisée au Maroc, la préfecture de police de Paris interdit les rassemblements de supporters sur les Champs-Élysées jusqu’au 1er janvier. Une décision ciblée, motivée par des enjeux de sécurité et de gestion des foules en période de fêtes.
⚽ Une CAN 2025 très suivie… jusque dans les rues de Paris
La Coupe d’Afrique des nations 2025, qui se déroule actuellement au Maroc, suscite un engouement massif bien au-delà du continent africain. À Paris, où réside une importante diaspora africaine, la compétition est suivie avec ferveur, notamment lors des matchs des sélections phares comme le Maroc, l’Algérie, le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. Cet enthousiasme populaire, souvent synonyme de rassemblements spontanés, a toutefois conduit les autorités françaises à resserrer le dispositif sécuritaire dans certains lieux emblématiques de la capitale.
🚨 Champs-Élysées sous surveillance renforcée pendant la phase de groupes
La préfecture de police de Paris a ainsi pris un nouvel arrêté interdisant tout rassemblement de supporters sur les Champs-Élysées jusqu’au 1er janvier à 2 heures du matin, soit la fin de la phase de groupes de la CAN 2025. Cette mesure, rendue publique le mardi 23 décembre, intervient dans un contexte de forte affluence touristique liée aux fêtes de fin d’année, période durant laquelle l’avenue la plus célèbre de Paris connaît déjà une fréquentation exceptionnelle.
Selon les autorités, cette décision vise à prévenir les risques de troubles à l’ordre public, notamment l’usage de dispositifs pyrotechniques, les débordements festifs non encadrés et les difficultés de gestion des foules dans un espace très exposé.
⚖️ Une interdiction revue après l’intervention de la justice administrative
Initialement, la préfecture avait opté pour une interdiction beaucoup plus large, couvrant l’intégralité de la durée du tournoi, du 21 décembre au 19 janvier. Cet arrêté global a toutefois été partiellement annulé par le tribunal administratif, saisi après le match d’ouverture opposant le Maroc aux Comores. Les juges ont estimé que la mesure était trop générale et insuffisamment proportionnée au regard des risques constatés à ce stade de la compétition.
À la suite de cette décision judiciaire, les autorités ont donc revu leur copie en adoptant une approche plus ciblée, limitée à la phase de groupes, tout en se réservant la possibilité d’ajuster le dispositif en fonction de l’évolution du tournoi.
🔍 Des restrictions évolutives selon le scénario sportif
D’après une source policière citée par Le Parisien, des restrictions similaires pourraient être réintroduites ultérieurement, notamment si certaines affiches à fort enjeu ou une qualification avancée de sélections très suivies venaient à accroître la tension et l’affluence sur la voie publique. L’expérience des précédentes compétitions montre en effet que les phases finales sont souvent synonymes de célébrations massives.
Lors de la CAN précédente, des interdictions comparables n’avaient été mises en place à Paris qu’à partir des demi-finales. À l’inverse, lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, aucun arrêté spécifique n’avait empêché les rassemblements spontanés, malgré des scènes de liesse spectaculaires dans plusieurs quartiers de la capitale.
🌍 Entre sécurité publique et liberté de célébrer
Cette décision relance le débat récurrent entre préservation de l’ordre public et liberté d’expression festive des supporters, dans un contexte où le football demeure un puissant vecteur d’émotion collective. Pour les autorités parisiennes, l’enjeu consiste à trouver un équilibre entre prévention des risques et respect des pratiques populaires, tout en tenant compte des spécificités calendaires et touristiques de la période.
En attendant d’éventuelles évolutions du dispositif, les supporters de la CAN 2025 devront donc célébrer les victoires de leurs équipes ailleurs que sur les Champs-Élysées, au moins jusqu’à la fin de la phase de groupes. Une mesure temporaire, mais symbolique, qui illustre l’impact international de la compétition organisée cette année au Maroc.

