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Éric Dupond-Moretti en spectacle au Maroc

Éric Dupond-Moretti en spectacle au Maroc

Éric Dupond-Moretti en spectacle au Maroc

Éric Dupond-Moretti présente au Maroc son spectacle autobiographique « J’ai dit oui ! », une plongée intime et captivante dans ses 36 ans de carrière de pénaliste et dans les coulisses de sa vie publique. Une tournée qui traverse Rabat, Casablanca et Marrakech en décembre 2025.

« J’ai dit oui ! » : Éric Dupond-Moretti en tournée au Maroc pour raconter sa vie d’homme, d’avocat et d’ancien ministre

Figure incontournable du barreau français, ancien ministre de la Justice et personnage public souvent controversé mais toujours fascinant, Éric Dupond-Moretti revient sur les planches avec un spectacle introspectif et inédit. En décembre 2025, il posera ses valises au Maroc pour offrir au public trois représentations d’un seul en scène où humour, émotion et vérité brute se rencontrent. Une occasion rare de découvrir l’homme derrière le personnage.

Une tournée marocaine dans 3 villes

L’annonce de la venue d’Éric Dupond-Moretti au Maroc a immédiatement suscité l’intérêt des amateurs de théâtre, mais aussi de tous ceux qui ont suivi son parcours dans le monde judiciaire et politique. L’avocat franco-italien présentera « J’ai dit oui ! » successivement à Rabat le 19 décembre 2025, à Casablanca le 20 décembre, avant de conclure sa tournée marocaine à Marrakech le 21 décembre.
Trois dates, trois salles emblématiques, et une même promesse : offrir un moment de théâtre où la parole se libère, portée par la voix et la présence de celui que l’on surnomme depuis des années « l’Acquittator ».

Sur scène, Dupond-Moretti ne plaide plus une cause : il raconte la sienne. Et le Maroc s’apprête à accueillir cette confession artistique qui dépasse largement le simple registre humoristique ou dramatique pour devenir un véritable témoignage d’époque.

Un spectacle né d’un besoin urgent de dire

Écrit par Éric Dupond-Moretti lui-même et mis en scène par Philippe Lellouche, « J’ai dit oui ! » est né d’un désir ancien, presque viscéral : celui de raconter ce que signifient trente-six années passées au cœur de la justice pénale. Ce projet, imaginé avant même son entrée au gouvernement français en 2020, a été mis en suspens le temps que l’homme devienne ministre. Mais l’idée, elle, n’a jamais disparu.

Lorsque Dupond-Moretti quitte ses fonctions en 2024, il retrouve la liberté des planches. Le spectacle, présenté pour la première fois le 1er février à Paris, se construit alors comme un retour à soi, une manière d’explorer ses doutes, ses combats, ses échecs parfois, ses victoires souvent, mais surtout les rencontres humaines qui ont façonné sa trajectoire.

Sur scène, il revisite ces années avec la voix de celui qui a tout vu, tout plaidé, tout affronté. Une voix grave, parfois amusée, parfois indignée, mais toujours habitée.

Une immersion dans les coulisses d’une carrière hors norme

Le spectacle, porté au Maroc par Mars Agency en collaboration avec Live Scène et K-WET Productions, plonge le public dans les profondeurs d’un métier où rien n’est simple, où chaque procès est une bataille et où chaque client devient un fragment de vie supplémentaire.
On y découvre les moments de tension extrême, les nuits sans sommeil, les plaidoiries qui marquent un destin. Mais aussi des instants plus tendres, plus légers, où l’homme laisse percer un humour parfois grinçant, souvent libérateur.

Dupond-Moretti ne se contente pas de dérouler un CV. Il ouvre la boîte noire du pénal, ce lieu où l’humanité se révèle dans ses failles comme dans ses éclats de lumière.
Il raconte également les années où la politique s’est imposée dans sa vie, l’exercice du pouvoir, les responsabilités écrasantes, les critiques, les alliances inattendues et les turbulences médiatiques. Le tout avec ce mélange de sincérité et d’autodérision qui caractérise son écriture.

Une trajectoire façonnée par une rage de justice

Né le 20 avril 1961 à Maubeuge, Éric Dupond-Moretti n’a jamais cessé de rappeler que sa vocation est née d’un sentiment brut : celui de l’injustice. Une émotion fondatrice qui a guidé toute sa carrière et qui irrigue encore aujourd’hui chacune de ses prises de parole.
Sa réputation s’est construite sur une série impressionnante d’acquittements qui l’ont propulsé au rang de star médiatique, parfois critiquée, souvent redoutée, mais toujours suivie.

Dans « J’ai dit oui ! », il revient sur cette enfance marquée par la fragilité sociale et la colère, sur ces étapes décisives qui l’ont conduit du simple étudiant en droit à l’une des voix les plus emblématiques des prétoires français.
Ce passé, il le raconte avec pédagogie, sans oublier l’humour, comme pour rappeler que derrière la robe noire se cache un homme, avec ses doutes, ses déceptions, ses convictions et la volonté d’être utile.

Un regard personnel sur la justice, la politique et une époque mouvementée

Dupond-Moretti décrit volontiers notre époque comme « folle », traversée de contradictions et de bouleversements. Son spectacle ne cherche pas à en faire une analyse froide ou académique. Il en propose plutôt une lecture incarnée, subjective, façonnée par l’expérience de celui qui a observé la société à travers l’un des prismes les plus exigeants : celui de la justice.

Dans ce récit, les procès deviennent des miroirs, la politique un terrain accidenté, les médias une arène, et la scène un refuge où tout peut être dit, enfin. Le spectateur est invité à entrer dans l’intimité d’un parcours qui, qu’on l’admire ou qu’on le conteste, ne laisse jamais indifférent.

Un homme qui continue d’explorer son rapport au monde

Avec « J’ai dit oui ! », Éric Dupond-Moretti ne cherche pas la réhabilitation ni l’applaudissement facile. Il offre une parole nue, un récit d’homme, un partage parfois dérangeant, souvent lumineux.
Sa tournée marocaine apparaît comme une nouvelle étape dans ce dialogue singulier qu’il entretient désormais avec le public, loin des tribunaux mais jamais très loin de la vérité.

Reste à savoir comment cette expérience scénique évoluera et ce qu’elle ouvrira pour lui : un nouveau chapitre artistique, une autre forme d’engagement ou simplement une parenthèse nécessaire dans un parcours dense et tourmenté.
Le public marocain, lui, s’apprête à assister à un moment rare où théâtre, mémoire et confession se rencontrent pour dessiner l’histoire d’un homme qui, une fois encore, a décidé de dire oui.

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