samedi, octobre 25, 2025
NationalSociété

Le chef de l’ONU parle du développement au Sahara Marocain

L’ONU met en avant les progrès économiques et sociaux majeurs réalisés par le Maroc dans ses Provinces du Sud.

Sahara marocain: Le chef de l’Organisation des Nations unies, António Guterres, met en relief le développement multidimensionnel au profit des populations des Provinces du Sud du Royaume du Maroc

Dans son dernier rapport présenté au Conseil de sécurité des Nations unies sur la question du Sahara marocain, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en exergue l’ampleur et la profondeur des efforts de développement socio-économique déployés par le Maroc au bénéfice des populations des Provinces du Sud.

Des investissements structurants et durables

Le rapport souligne la dynamique soutenue de développement dans la région, portée par une série de projets stratégiques d’infrastructure. Antonio Guterres mentionne notamment la construction d’autoroutes, de ports et d’aéroports modernes, ainsi que la promotion des énergies renouvelables, l’extension du réseau électrique, et la modernisation des secteurs de l’éducation et de la santé. Ces initiatives s’inscrivent dans une vision d’ensemble visant à améliorer durablement les conditions de vie des citoyens et à accélérer l’intégration économique des Provinces du Sud au reste du pays.

Une attractivité démographique en forte progression

Le Secrétaire général de l’ONU a également salué les résultats du recensement général de la population réalisé par les autorités marocaines en septembre 2024. Les chiffres révèlent une hausse significative du nombre d’habitants, passé de 450 000 en 2014 à près de 600 000 en 2024.
Cette évolution démographique traduit, selon lui, l’attractivité croissante des Provinces du Sud, où les opportunités économiques, la qualité des infrastructures et les conditions de vie incitent de plus en plus de citoyens à s’y installer. L’augmentation du taux de natalité et la stabilité sociale observée dans la région confirment également cette tendance positive.

Un rayonnement régional et international

Antonio Guterres a par ailleurs relevé l’organisation régulière, dans les villes du Sud marocain, de manifestations diplomatiques, culturelles et sportives d’envergure internationale, qui témoignent du dynamisme et du rayonnement de ces provinces. Ces événements illustrent la place croissante du Sahara marocain comme pôle d’attraction régional, consolidant son intégration dans la vie politique, économique et sociale du Royaume.

À lire aussi : Sahara marocain : vers la fin inéluctable du conflit artificiel

Une reconnaissance implicite du modèle marocain de développement

À travers ces observations, le rapport du Secrétaire général de l’ONU confirme la reconnaissance implicite de la vision royale portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour un développement équilibré et durable des Provinces du Sud.
Ce modèle, inscrit dans le Nouveau modèle de développement pour les Provinces du Sud, se distingue par une approche inclusive et participative, qui place les populations locales au cœur des politiques publiques et des projets d’investissement.

Une mise au point face aux allégations infondées

Le rapport de M. Guterres constitue également une réponse claire et documentée aux accusations infondées diffusées par les adversaires du Maroc. Contrairement aux affirmations mensongères concernant une prétendue exploitation des ressources naturelles ou une absence de retombées locales, les constats du Secrétaire général soulignent au contraire les bénéfices tangibles des politiques marocaines pour les habitants des Provinces du Sud.
De même, il dément toute idée d’un climat de guerre dans la région, en rappelant que la situation y demeure stable et pacifique.

Un contraste saisissant avec la situation à Tindouf

Enfin, Antonio Guterres a, à plusieurs reprises, attiré l’attention sur la situation alarmante dans les camps de Tindouf, situés sur le territoire algérien. Il y dénonce les conditions de vie précaires, la privation des droits fondamentaux et la détresse humanitaire persistante des populations séquestrées, livrées à elles-mêmes dans un contexte d’opacité et d’absence de contrôle international effectif.