mercredi, octobre 1, 2025
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Santé mentale : le Roi lance les travaux d’un complexe régional

Le Roi Mohammed 6 lance un complexe pour l’accueil et la réhabilitation des personnes souffrant de troubles mentaux

Mohammed VI lance un vaste complexe de réhabilitation psychosociale à Mediouna
Le roi Mohammed VI a donné, mercredi, le coup d’envoi à un projet d’envergure dans la commune de Sidi Hajjaj Oued Hassar (province de Mediouna, région Casablanca-Settat) : la construction d’un Complexe régional d’accueil et de réhabilitation psychosociale destiné aux personnes atteintes de troubles mentaux et psychiques. Réalisé par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, cet établissement mobilisera un investissement de 300 millions de dirhams.

Un projet au service de la santé mentale
Ce nouveau complexe vient confirmer l’intérêt particulier que le Souverain porte au secteur de la santé, et plus spécifiquement à la santé mentale, encore trop souvent stigmatisée.
L’objectif affiché est clair : offrir un accompagnement adapté aux patients tout au long de leur processus de stabilisation et de rétablissement, grâce à des thérapies cognitives, des activités occupationnelles et des programmes de remédiation.
Au-delà de l’accueil et de la prise en charge médicale, l’établissement proposera des parcours de réhabilitation psychosociale et des formations ciblées, afin de permettre aux bénéficiaires d’acquérir des compétences utiles à leur réintégration sociale et professionnelle.

Une réponse sociale et solidaire
Inscrit dans le cadre du plan d’action global de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ce projet s’articule autour de trois priorités :
– renforcer l’offre médicale existante
– améliorer l’accès aux soins pour les populations vulnérables
– intégrer une dimension sociale dans les mécanismes d’accompagnement
Il complète ainsi les initiatives déjà menées par la Fondation en faveur des personnes fragilisées, matériellement ou moralement, en particulier celles souffrant de troubles psychiques.
La Fondation privilégie une approche de proximité qui combine écoute, encadrement éducatif et social, traitement, formation et développement de compétences, tout en cherchant à réduire l’isolement des malades, à améliorer leurs conditions de vie et à promouvoir leur autonomie.

Un complexe moderne et pluridisciplinaire
Implanté sur un terrain de 8 hectares, le futur complexe disposera d’une capacité d’accueil de 396 lits, dont 84 réservés aux femmes.
Il sera structuré autour de plusieurs pôles :
– Un centre d’hébergement et un pavillon dédié aux ateliers thérapeutiques et de formation (groupes de parole, ergothérapie, activités sportives et artistiques, bibliothèque, ateliers de peinture, musique et théâtre).
– Un pôle santé regroupant des salles de psychoéducation, de consultation (médecine générale, psychiatrie, psychologie, soins dentaires), ainsi que des espaces d’observation.
– Des infrastructures logistiques comprenant cuisine, réfectoire, buanderie, ferme pédagogique, terrains de sport et espaces administratifs.
Les travaux devraient s’achever dans un délai de 24 mois.

Un partenariat institutionnel large
Le financement de ce projet repose sur un partenariat impliquant la Fondation Mohammed V pour la solidarité, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, ainsi que plusieurs collectivités territoriales (conseil de la région Casablanca-Settat, conseil préfectoral de Casablanca, conseil provincial de Mediouna, conseil de la ville de Casablanca) et l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Une fois achevé, le complexe sera géré par le ministère de la Santé, en coopération avec le ministère de la Solidarité.

Un engagement royal constant
Ce projet s’inscrit dans la continuité des multiples actions initiées par le roi Mohammed VI pour renforcer l’inclusion sociale et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables.
Il illustre l’ambition royale de faire de la région Casablanca-Settat un pôle pilote en matière de santé et de solidarité, tout en plaçant la santé mentale au cœur des priorités nationales.