Gérard Larcher s’est félicité des relations franco‐marocaines

Le président du Sénat français, Gérard Larcher, a exprimé sa satisfaction quant aux relations bilatérales entre la France et le Maroc

Lors de ses entretiens à Rabat, le président du Sénat français, Gérard Larcher, accompagné d’une délégation de sénateurs, a exprimé sa satisfaction quant aux relations bilatérales franco-marocaines, qu’il a qualifiées de solides et profondément enracinées dans un « héritage d’histoire et d’amitié ». L’ampleur de ces liens, a-t-il souligné, repose sur des bases solides de coopération historique et un respect mutuel entre les deux nations.

Grand ami du Maroc, Gérard Larcher a mis en avant l’évolution continue de cette amitié, soulignant qu’il s’agissait d’un partenariat durable et profond. Dans ce contexte, lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, il a rappelé que la visite récente du président français, Emmanuel Macron, en octobre 2023, avait ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays. Il a indiqué que ce chapitre avait été initié par la visite d’État de Macron et s’inscrivait dans la continuité de la diplomatie franco-marocaine. Il a précisé que grâce à la volonté politique des deux chefs d’État, la France et le Maroc avaient retrouvé une dynamique positive et un chemin commun de coopération renforcée, dans lequel le Sénat a joué un rôle fondamental. Le président du Sénat a précisé que l’engagement de la France n’était pas une politique momentanée, mais bien une politique de long terme de la République française, qui soutient fermement le Maroc sur des questions clés comme la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Il a ensuite abordé l’importance de la diplomatie parlementaire, en précisant que, par le biais des groupes d’amitié parlementaire, de la commission des Affaires étrangères ainsi que des commissions de la Défense et des forces armées, des canaux de dialogue avaient été maintenus entre les deux pays. Gérard Larcher a souligné que ces réseaux parlementaires avaient joué un rôle crucial dans l’approfondissement des échanges et dans la mise en place de nouveaux partenariats stratégiques, en particulier en direction de la façade Atlantique sud. Ce territoire, a-t-il précisé, a toujours été un sujet d’intenses échanges entre les deux pays et constitue un point clé pour la stabilité du continent africain et même mondiale, surtout à une époque où les nouvelles routes économiques se dessinent, influencées par l’instabilité dans d’autres régions du monde.

Dans cette optique, Gérard Larcher a proposé un renforcement de la coopération entre la France et le Maroc, en particulier en Proche-Orient et en Afrique. Il a souligné l’importance stratégique de ces partenariats pour répondre aux défis globaux, notamment dans la gestion des crises géopolitiques et économiques. En ce qui concerne les provinces sahariennes marocaines, il a réitéré la position ferme de la France, affirmant que ces provinces s’inscrivaient pleinement dans le cadre de la souveraineté du Maroc, un point sur lequel la France et le Maroc sont en parfaite convergence.

Sur la question de Laâyoune, il a insisté sur l’importance de la coopération éducative et culturelle entre les deux pays, notant la présence d’établissements français d’enseignement dans la région. Gérard Larcher a souligné que la création de l’Alliance française à Laâyoune était un élément fondamental pour le rayonnement de la culture française au Maroc. Il a également abordé le rôle clé de l’éducation dans le cadre de la réforme éducative lancée par le gouvernement marocain. Il a exprimé son soutien à cette réforme, précisant qu’elle faisait suite à celle de 2007 sous Jacques Chirac, qu’il avait lui-même soutenue lorsqu’il était ministre, et a ajouté que ce processus n’était pas une politique ponctuelle mais une politique durable de la France en faveur du développement de l’éducation au Maroc.

Le Sénat français et la France ont, selon lui, une responsabilité particulière à soutenir cette évolution éducative et à partager leur expertise. Cette coopération se veut un levier stratégique pour renforcer l’amitié franco-marocaine, en favorisant les échanges dans des domaines clés tels que l’éducation, la culture, mais aussi la sécurité et la défense.

L’agenda futur de la coopération franco-marocaine prévoit également des initiatives marquantes, telles que le Forum parlementaire franco-marocain et la 50e session de l’Assemblée parlementaire francophone, à laquelle le Maroc aura une place de choix. Gérard Larcher a conclu que cette relation entre les deux pays ne se limite pas au passé mais regarde résolument vers l’avenir, avec des perspectives prometteuses de développement et de prospérité mutuelle.

Lors de sa visite à Rabat, en plus de ses entretiens avec Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement marocain, Gérard Larcher a été reçu par le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ouled Errachid, ainsi que le vice-président de la Chambre des représentants, Abdelmajid Fassi Fihri. Lors de son audience avec Mohamed Ouled Errachid, Gérard Larcher a plaidé en faveur du renforcement d’un partenariat stratégique entre la France et le Maroc, particulièrement en direction de l’Afrique.

Le lundi soir, à Laâyoune, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ouled Errachid, a organisé un dîner en l’honneur du président du Sénat français, dans un cadre chaleureux et symbolique, marquant l’importance des relations entre les deux nations.