Tan-Tan : la Marine Royale porte assistance à 54 Subsahariens

Tan-Tan: la Marine Royale porte assistance à 54 Subsahariens candidats à la migration irrégulière

Un Garde-Côtes de la Marine Royale a procédé, ce dimanche, à l’interception d’une embarcation de fortune à environ 83 kilomètres au nord-ouest du port de Tan-Tan. Cette embarcation transportait 54 personnes originaires de l’Afrique subsaharienne, parmi lesquelles 7 femmes et un mineur. Ces individus étaient engagés dans une tentative de migration clandestine, cherchant à rejoindre les îles Canaries, une destination fréquente pour les migrants en quête d’une meilleure vie en Europe, trompeusement vu comme un eldorado, malgré les dangers inhérents à cette traversée périlleuse, parfois mortelle.

L’opération de sauvetage s’est déroulée dans des conditions maîtrisées, permettant de secourir l’ensemble des migrants sains et saufs. Une fois ramenés au port de Tan-Tan, les personnes secourues ont reçu une assistance médicale immédiate à bord du navire de la Marine Royale, afin de traiter tout signe de fatigue, de déshydratation ou d’autres problèmes de santé potentiellement causés par les conditions éprouvantes du voyage en mer.

Après cette première prise en charge, les migrants ont été remis aux autorités compétentes, en l’occurrence la Gendarmerie Royale, pour entamer les procédures administratives en vigueur, qui incluent souvent des vérifications d’identité, des interrogatoires sur les conditions de leur départ, et l’examen des éventuelles voies légales pour leur retour. Cette intervention fait partie des efforts continus du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière et protéger les vies humaines, dans un contexte de pression migratoire accrue sur la région atlantique.

Le communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales souligne également que cette action s’inscrit dans le cadre d’une coopération régionale renforcée visant à sécuriser les côtes marocaines et à prévenir des tragédies en mer, tout en fournissant une assistance humanitaire aux migrants souvent exploités par les réseaux de trafic.




À lire aussi :

(Vidéo) France: 1 franco-marocain anti-migration au gouvernement