«Le Figaro» vante la diversité et la richesse culturelle du Maroc

«Jamais le Maroc n’a été aussi riche culturellement» : la grande qualité des musées du Maroc vue par le quotidien français Le Figaro

Le quotidien français «Le Figaro» a salué, mardi, «la grande qualité» des musées marocains, mettant en avant la diversité et la richesse du patrimoine culturel du Royaume. Le journal souligne que le Maroc a su se positionner comme un véritable pôle culturel grâce à une politique volontariste qui a permis la création et l’épanouissement de nombreux musées dans ses grandes villes.

Dans un article intitulé «Voyage au Maroc : les dix musées à ne pas manquer», «Le Figaro» explique que le Maroc connaît une véritable renaissance culturelle et patrimoniale, soulignant que «jamais le Royaume n’a été aussi riche culturellement». Le développement des musées marocains résulte, selon le journal, de la conjugaison d’efforts publics et privés, avec notamment l’impulsion décisive de la Fondation nationale des musées (FNM), qui œuvre depuis plus d’une décennie à la restauration du patrimoine national et à la modernisation de la muséographie à travers tout le pays. À cela s’ajoutent de nombreuses initiatives privées qui ont contribué à enrichir l’offre muséale marocaine.

L’article du quotidien met en lumière la diversité des collections que l’on peut découvrir au Maroc, reflétant un large éventail de thématiques allant de l’art moderne et contemporain africain et marocain, à la photographie, en passant par les bijoux et parures traditionnels, les arts de l’islam et les savoir-faire ancestraux autour de l’eau. Cette richesse culturelle permet aux visiteurs de découvrir des facettes méconnues de l’histoire et de l’héritage marocain, à travers des expositions variées et des espaces muséaux soigneusement pensés.

Dans son exploration des musées marocains, «Le Figaro» dresse une liste des dix institutions à visiter absolument, chacune représentant une part essentielle du patrimoine artistique et historique du Royaume. Parmi ces établissements, le journal cite notamment le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden à Marrakech, une institution dédiée à la promotion de l’art africain, le Musée Yves Saint Laurent à Marrakech, qui rend hommage au célèbre couturier, et le Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau (musée Aman), également à Marrakech, qui met en lumière le savoir-faire marocain en matière de gestion de l’eau, élément vital dans cette région semi-aride.

À Rabat, «Le Figaro» recommande vivement la visite du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, une référence en matière d’art moderne marocain, ainsi que le Musée des Oudayas et le Musée national de la parure, qui exposent des bijoux et des pièces d’orfèvrerie emblématiques de la culture marocaine. À Tanger, le Musée La Kasbah des cultures méditerranéennes et la Fondation pour la photographie sont mis en avant pour leur rôle dans la conservation des traditions méditerranéennes et la promotion de la photographie. La ville de Fès, quant à elle, est représentée par Dar al Batha, un musée situé dans un palais historique, tandis que Casablanca se distingue avec la Fondation Abderrahmane Slaoui, qui présente une collection remarquable d’art et d’objets décoratifs.

Dans son article, «Le Figaro» invite ses lecteurs à explorer ces trésors culturels, leur offrant des recommandations détaillées sur chaque musée, en insistant sur l’importance de découvrir non seulement les œuvres et les objets exposés, mais aussi l’architecture des bâtiments eux-mêmes, souvent véritables œuvres d’art. Le journal souligne que ces musées ne sont pas seulement des espaces de préservation du patrimoine, mais aussi des lieux de transmission, où l’histoire et la culture marocaines se conjuguent au présent pour offrir aux visiteurs une expérience unique.

À travers cet éloge des musées marocains, «Le Figaro» met en avant le dynamisme et la modernité culturelle du Maroc, tout en soulignant l’importance de ces institutions pour la préservation et la valorisation de l’immense richesse patrimoniale du Royaume, à la fois ancienne et contemporaine. Le journal conclut en invitant ses lecteurs à découvrir cette facette méconnue du Maroc, un pays en pleine effervescence culturelle où le passé et le présent se rencontrent harmonieusement dans des espaces dédiés à l’art et à la mémoire collective.