Virus mortel transmis par les moustiques : les États-Unis en alerte
Un virus mortel transmis par les moustiques met les États-Unis en alerte
Un moustique porteur d’un virus extrêmement dangereux a été identifié aux États-Unis, incitant plusieurs États à prendre des mesures urgentes pour limiter la propagation de cette infection mortelle.
Depuis le début du mois d’août, le Massachusetts a déployé des efforts considérables pour combattre un moustique vecteur du virus de l’encéphalite équine de l’Est (EEE), une maladie virale redoutable, également connue sous le nom de « triple E ». Cette maladie est potentiellement fatale, avec des taux de mortalité élevés et des risques de séquelles graves pour ceux qui en réchappent. Dix localités dans l’État ont été classées comme zones à risque élevé ou critique en raison de la présence de ce moustique.
Le premier cas d’infection par le virus EEE dans le Massachusetts a été signalé le 16 août, ce qui a poussé les autorités de la ville de Plymouth à prendre des mesures draconiennes. Tous les parcs publics et terrains extérieurs de la ville ont été fermés de la nuit jusqu’à l’aube, périodes pendant lesquelles les moustiques sont les plus actifs et susceptibles de transmettre le virus. D’autres villes, telles qu’Oxford, ont rapidement suivi cet exemple, interdisant toute activité en plein air après 18 heures afin de minimiser les risques d’exposition.
Pour enrayer la propagation du virus, le département de santé publique du Massachusetts a annoncé la mise en place d’un programme de pulvérisation intensive, incluant des opérations aériennes et terrestres. Ces interventions visent à réduire la population de moustiques porteurs du virus et à protéger les résidents des zones les plus à risque.
Selon les autorités sanitaires américaines, le virus de l’encéphalite équine de l’Est est particulièrement virulent. Environ 30 % des personnes infectées succombent à la maladie, tandis qu’une grande partie des survivants souffre de séquelles neurologiques graves, parfois permanentes. Les symptômes de l’infection par le virus EEE sont variés et comprennent des maux de tête sévères, de la fièvre, des vomissements, et dans les cas les plus graves, des convulsions. Ces symptômes peuvent rapidement évoluer vers un état critique, nécessitant une prise en charge médicale urgente.
Face à la menace, les autorités continuent de surveiller de près la situation et d’adapter leurs stratégies pour protéger la population. Le risque pour la santé publique est considéré comme sérieux, et les résidents des zones concernées sont appelés à prendre des précautions strictes, notamment en évitant les sorties nocturnes et en utilisant des répulsifs anti-moustiques.