samedi, septembre 14, 2024
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(Vidéos) TICAD: la presse nippone réagit aux intrigues de l’Algérie

(Vidéos) TICAD: la presse asiatique réagit aux intrigues de l’Algérie

Le régime algérien est aujourd’hui la cible de critiques virulentes de la part de la presse internationale, qui lui reproche non seulement d’avoir nui à l’image de l’Afrique entière, mais également d’avoir violé des règles protocolaires mondialement reconnues. Ces accusations font suite à un incident diplomatique majeur survenu à Tokyo, où l’Algérie a délibérément invité le Polisario à participer au sommet Japon-Union africaine (TICAD), et ce malgré le refus catégorique du Japon, pays hôte, qui avait déclaré cette entité comme non grata.

L’affront subi par les autorités japonaises a été rapidement suivi d’une réponse ferme. Lors de l’ouverture des travaux du TICAD, le ministère japonais des Affaires étrangères a déclaré publiquement que Tokyo ne reconnaissait pas le Polisario, une déclaration qui a été largement relayée et analysée par la presse internationale. Cette réaction est perçue comme une véritable gifle diplomatique infligée au régime algérien. Les médias ont souligné que l’Algérie avait tenté d’imposer la présence d’un représentant du Polisario parmi les délégations africaines, en dépit des règles protocolaires strictes en vigueur, et ce, sans aucune consultation préalable avec les autorités japonaises.

«Nikkei Asia», l’un des journaux les plus influents du Japon, a consacré un long article à cet incident, insistant sur l’importance du respect des règles protocolaires du TICAD, qui sont alignées avec celles généralement acceptées sur la scène internationale. Le journal a averti que la participation d’une entité non reconnue par l’ONU pourrait gravement compromettre la crédibilité du sommet, lequel est dédié à la promotion de la coopération entre l’Afrique et le Japon. «Nikkei Asia» a exprimé son regret face à la violation de ces règles, déplorant que l’intrusion d’une entité non légitime ait été facilitée par des complicités malveillantes au sein des délégations.

De son côté, «The Japan Times», un journal anglophone de renom publié à Tokyo, a félicité les autorités japonaises pour leur réaction rapide et décisive. Le journal a souligné que seuls les États membres de l’ONU ont le droit de participer au sommet Japon-Afrique, et a exprimé l’espoir que cet incident ne resterait pas sans conséquences diplomatiques pour le régime algérien. «The Japan Times» a anticipé que ce scandale pourrait entraîner un refroidissement des relations entre l’Algérie et d’autres pays, tout en renforçant la coopération entre le Japon et ses partenaires africains, notamment le Maroc.

En parallèle, ce comportement perçu comme irresponsable de la part de l’Algérie a eu pour effet paradoxal de consolider les relations entre le Japon et le Maroc, ainsi qu’avec l’ensemble du continent africain. Ce point a été particulièrement mis en avant par la chaîne publique japonaise «NHK World», qui a souligné la légitimité et la rapidité de la réaction marocaine. La délégation marocaine, ayant immédiatement démasqué l’intrus du Polisario, a exposé les manœuvres du régime algérien, mettant ainsi en lumière une tentative de subversion des protocoles établis pour le sommet. Cette action a été perçue comme un geste de défense de l’intégrité des processus diplomatiques, renforçant la position du Maroc sur la scène internationale.




Une vidéo largement diffusée montre un membre du Polisario sortant une contrefaçon de pancarte « officielle » de sa sacoche, avant que la délégation marocaine ne proteste contre cette intrusion.


Un représentant du MAE algérien a plaqué au sol un diplomate marocain qui souhaitait retirer la pancarte contrefaite (avec une charte graphique différente) « République Arabe Sahraoui Démocratique » placée sur la table illégalement et discrètement alors qu’il n’a pas été officiellement invitée par les organisateurs japonais.