Scandale à Paris : une Algérienne a vendu des caftans
SCANDALE À PARIS : UNE ALGÉRIENNE A VENDU DES CAFTANS
Scandale à Paris : une Algérienne a vendu des caftans en les faisant passer pour un habit traditionnel algérien
Une récente controverse a éclaté sur la scène sociale maghrébine, mettant en lumière une nouvelle affaire d’appropriation de la culture marocaine. Cette fois-ci, le caftan, un habit traditionnel marocain, a été une fois de plus au cœur d’une accusation de vol de la part d’une exposante algérienne à la foire de Paris. En effet, cette dernière a présenté des modèles de cet habit traditionnel marocain en les faisant passer… pour un habit traditionnel algérien.
Cette affaire a provoqué un véritable scandale, mobilisant des membres de la communauté marocaine en France qui a exigé des organisateurs qu’ils empêchent l’exposition d’un patrimoine culturel marocain dans un stand algérien. Ces incidents se multiplient depuis que le régime algérien tente de s’approprier de manière non autorisée la richesse culturelle du Maroc.
Avant l’élection d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence algérienne, les tensions culturelles entre les deux pays étaient rares, à l’exception du débat sur le Couscous, reconnu par l’UNESCO comme un élément du patrimoine maghrébin.
Cependant, depuis l’accession au pouvoir du président algérien, la politique étrangère de l’Algérie s’est orientée vers une rupture avec le Maroc, se manifestant notamment par des tentatives d’appropriation culturelle sur divers sujets, tels que le Caftan, le Tajine, le Sellou, le Zellije, l’Rfissa, l’Amlou, l’Andalousi, le Malhoun, entre autres.
Dans ce dernier incident, une exposante algérienne du nom de Lina Boussaha, qui était chargée de présenter des tenues algériennes comme le Karakou, a également exposé des caftans traditionnels marocains en les présentant comme des vêtements algériens devant le public français, et s’est même réjouie de leur vente.
Malgré les demandes répétées de membres de la communauté marocaine, les organisateurs de la Foire de Paris à Versailles (qui se tient jusqu’au 12 mai) n’ont pas encore réagi. De plus, l’ambassadeur algérien à Paris s’est même déplacé personnellement pour féliciter l’exposante algérienne pour son comportement, alors que l’Algérie a reconnu la marocanité du caftan en 2022.
Ce n’est pas la première fois que la représentation diplomatique algérienne en France intervient dans une affaire similaire. Pendant le Ramadan, une autre exposante algérienne avait présenté le Sellou (ou Sfouf) marocain comme une confiserie algérienne, provoquant la colère des Marocains et la fermeture de son stand. Le diplomate algérien l’avait alors invitée à l’ambassade d’Algérie à Paris et l’avait félicitée pour avoir provoqué cette énième crise avec le Maroc, en accord avec la nouvelle direction de la politique étrangère algérienne, visant à provoquer le Maroc à tout prix.
Sur les réseaux sociaux, les internautes marocains ont signalé la vente de caftans marocains sous l’appellation « caftans algériens », tandis que des internautes algériens ont salué le comportement de l’exposante et ont applaudi l’intervention de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, représentant de l’État algérien, qui s’est rendu personnellement au stand de la jeune voleuse à la Foire de Paris pour lui apporter tout son soutien.