Voici pourquoi une petite partie de Tanger se déguise en Alger
VOICI POURQUOI UNE PETITE PARTIE DE TANGER SE DÉGUISE EN ALGER
La ville de Tanger, au Maroc, se transforme temporairement en Alger le temps du tournage de la deuxième partie du film français sur le général De Gaulle, intitulé « La France libre », un film en deux parties sur la vie du général entre 1940 et 1945.
Depuis le lundi 15 avril 2024, une opération spéciale de décoration a métamorphosé plusieurs quartiers et rues de la ville pour recréer une atmosphère algéroise, en accord avec le contexte historique du film.
Après plusieurs semaines de tournage dans le désert marocain d’Erfoud, dans la région de Drâa-Tafilalet, les équipes du film « La France libre » ont choisi Tanger comme nouvelle destination pour filmer la suite de l’histoire.
Depuis le 15 avril, des équipes d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers se sont affairés dans les rues emblématiques de Tanger, telles que la rue de la Liberté et les remparts de Sour Maâgazin, pour créer les décors algérois, installer des enseignes et des affiches d’époque. Ces transformations permettront de donner vie aux scènes du biopic sur le général Charles de Gaulle et son passage à Alger.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de la première partie du film qui a déjà été tournée, se concentrant sur la vie de De Gaulle. À Tanger, les rues et les places serviront de toile de fond à plusieurs événements historiques et actions liées au général français, tirés du livre « De Gaulle » de l’auteur britannique Julian Jackson et adaptés par Antonin Baudry.
Le tournage sur place a duré 10 jours et devrait bientôt se terminer à Tanger. Des acteurs français ont partagé l’affiche avec des acteurs marocains, et une équipe d’environ 65 figurants, sélectionnés parmi les habitants de Tanger lors d’un casting, a participé au projet.
Simon Abkarian incarne le rôle principal de « l’Homme du 18 Juin », aux côtés de Nils Schneider dans le rôle du général (ou maréchal) Philippe Leclerc de Hauteclocque, ainsi que des acteurs Thierry Lhermitte et Karim Leklou.
En plus de sa portée artistique, ce projet cinématographique représente également un investissement considérable, avec un budget estimé à plus de 50 millions d’euros pour cette deuxième partie du film.