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LGV Kénitra-Marrakech : vers un tunnel de 3,3 km sous Rabat

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LGV KÉNITRA-MARRAKECH : VERS UN TUNNEL DE 3,3 KILOMÈTRES SOUS RABAT

LGV Kénitra-Marrakech: 1,9 milliard de dirhams pour construire un tunnel de 3,3 km sous Rabat

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a récemment lancé un appel d’offres pour la réalisation d’un projet d’envergure à Rabat, s’inscrivant dans le cadre de l’aménagement de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech.

Cet ambitieux projet comprend la construction d’un tunnel souterrain ainsi que divers ouvrages d’art. Plus précisément, le tunnel souterrain s’étendra sur une distance impressionnante de 3 300 mètres sous la ville de Rabat, débutant depuis la vallée du Bouregreg et se prolongeant jusqu’à la gare ferroviaire de Rabat-Agdal.

Cette structure sera segmentée en trois parties distinctes pour répondre aux besoins logistiques du projet :
– Premièrement, un tunnel monotube sera aménagé sur une distance de 2 750 mètres, conçu pour accueillir deux voies de circulation.
– Ensuite, une zone à ciel ouvert de 50 mètres offrira un espace non couvert dans le parcours du tunnel.
– Enfin, une tranchée couverte de 500 mètres, équipée de quatre voies, constituera la dernière portion du tunnel.
Le calendrier de réalisation de ce projet colossal est fixé à 42 mois, avec un budget estimé à 1,92 milliard de dirhams toutes taxes comprises (TTC).

Quant à la ligne à grande vitesse reliant Kénitra et Marrakech, elle sera spécifiquement conçue pour accueillir des trains de passagers circulant à une vitesse maximale impressionnante de 350 km/h. Toutefois, lors de son exploitation, la vitesse de croisière sera fixée à 320 km/h. Cette ligne à grande vitesse parcourra une distance d’environ 450 kilomètres, traversant à la fois des zones rurales et les principales agglomérations urbaines de Rabat, de Salé, de Casablanca et de Marrakech.

Le projet de ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech/Marrakech-Kénitra va bon train. Selon un planning récent de l’Office national des chemins de fer, ce projet devrait obtenir l’autorisation de mise en service vers la fin de l’année 2029.



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